Réuni ce vendredi 7 mars, le conseil de surveillance du Stade Toulousain a eu l’occasion d’échanger avec Didier Lacroix au sujet du dossier Melvyn Jaminet. À l’issue de cette rencontre, l’instance a décidé d’appuyer son président dans la procédure de conciliation en cours.
Une réunion attendue par les dirigeants du club
Les membres du conseil, sous la présidence d’Hervé Lecomte, souhaitaient obtenir des éclaircissements sur cette affaire, dont ils avaient pris connaissance principalement via la presse, selon Rugbyrama. L’enjeu était de comprendre les détails entourant l’arrivée de l’arrière international à Toulouse en 2022 et de mesurer les implications pour le club.
Une procédure qui pourrait se prolonger
La veille de cette réunion, Didier Lacroix s’était rendu à Paris pour une audience devant la chambre de médiation indépendante, en compagnie de Samuel Gauthier, responsable du salary cap à la LNR. Ce premier échange a permis au président toulousain d’exposer sa défense. Si la procédure initialement prévue pour 45 jours peut être prolongée, aucune information précise n’a filtré sur le contenu des discussions.
Un président qui rassure ses pairs
Face aux membres du conseil de surveillance rassemblés à Ernest-Wallon, Didier Lacroix a tenu à garantir que le montage financier lié au transfert de Melvyn Jaminet ne relevait pas d’une pratique généralisée au sein du club. Un discours qui a su convaincre l’assemblée, laquelle a choisi de faire bloc derrière son président durant la procédure.
Un risque financier important pour le Stade Toulousain
Pour rappel, le Stade Toulousain est soupçonné d’avoir contourné le salary cap pour faire venir l’ancien joueur de Perpignan. En cas de sanction, l’amende pourrait excéder un million d’euros.