L’élection du président de la Ligue nationale de rugby (LNR) débute ce jeudi à 9 heures à l’hôtel Pullman de Bercy (Paris XIIe). Un processus rigoureux en quatre phases encadrera la désignation du successeur au président sortant.
Une assemblée générale renouvelée
Avant de désigner un président, il faut d’abord constituer l’assemblée générale, qui rassemble 44 membres avec voix délibérative : 14 représentants des clubs du Top 14, 16 de Pro D2, 3 membres du comité directeur de la Fédération française de rugby (FFR), 6 personnalités qualifiées élues par les clubs professionnels (3 hommes et 3 femmes), ainsi qu’un représentant des joueurs (désigné par Provale) et un des entraîneurs (désigné par Tech XV).
Un comité directeur de 23 membres
L’assemblée générale procède ensuite à la désignation des 23 membres du comité directeur. Parmi eux, 6 sont automatiquement désignés par leur organisation respective (3 représentants de la FFR, 1 de Provale, 1 de Tech XV et 1 de l’UCPR, le syndicat des présidents). Les 17 autres sont élus par l’assemblée : 6 pour représenter le Top 14, 4 pour la Pro D2, 6 personnalités qualifiées choisies par les clubs, et 1 autre personnalité qualifiée désignée par la FFR.
Le choix d’un candidat à la présidence
Une fois constitué, le comité directeur désigne la personne qu’il propose pour la présidence de la LNR. Si aucune majorité ne se dégage, la décision est renvoyée à l’assemblée générale, qui tranche par un vote.
L’élection finale du président
L’assemblée générale procède alors au vote final pour élire officiellement le président de la LNR. Le président sortant ne participe pas au scrutin. En cas de candidature unique, le postulant doit obtenir plus de votes « pour » que de votes « contre » pour être élu.
Un processus long et précis, qui garantira à la LNR un dirigeant légitime pour mener les prochaines années du rugby professionnel français.