L’ailier du XV de France, Louis Bielle-Biarrey s’est confié via L’équipe suite à la victoire des Bleus contre l’Ecosse.
Ce-dernier est revenu sur son incroyable record, celui de marquer huit essais lors d’un seul Tournoi.
Il réagit. Extrait:
On a battu le record d’essais, c’est donc un peu normal que les ailiers soient plus mis en évidence. On est aussi là pour finir les coups. Toute l’équipe a bien travaillé et surtout nos avants, qui ont encore délivré un très gros match.
Il avoue avoir été très content de marquer un essai contre l’Ecosse. Extrait:
Je suis content parce que je fais une première mi-temps assez moyenne. J’étais vraiment content de marquer cet essai. J’étais surtout content pour l’équipe parce qu’à ce moment-là on était quand même dans le dur. Ça nous permet de prendre un petit peu le large. Et le record personnel, si on avait perdu le Tournoi, ça aurait fait tache…
Dans la foulée, il a parlé de son énorme progression en l’espace de quelques années. Extrait:
C’est vrai que c’était allé très vite avec la préparation de la Coupe du monde et la Coupe du monde. J’ai vécu un Tournoi un peu plus compliqué l’année dernière, peut-être un peu à l’image de l’équipe. C’était encore l’apprentissage.
Depuis la tournée de novembre et depuis cette saison, j’ai l’impression qu’un peu tout me réussit. J’arrive à plus m’exprimer, j’ai des meilleurs ballons peut-être et je pense que l’équipe aussi performe davantage. C’est aussi normal qu’à l’intérieur du collectif, on se sente mieux.
Auteur d’une bonne prestation sur le plan défensif, il réagit. Extrait:
Oui, parce que le rugby, ce n’est pas que l’attaque, c’est aussi la défense. Ce sont aussi les ballons hauts, pour nous les ailiers. J’ai un jeu qui est encore perfectible sur ces aspects. Je bosse beaucoup dessus pour essayer de devenir le plus complet possible.
Il revient ensuite sur son ballon haut cafouillé en début de match. Extrait:
Oui, c’est vrai que la première est flottante. Je n’arrive pas à voir la trajectoire. Je me rate totalement. Puis on prend un jaune dessus(Mauvaka). Je m’en voulais un peu. C’est vrai que sur cette deuxième, j’y suis allé avec beaucoup plus de détermination et ça m’a réussi.
Il tente ensuite d’expliquer le gros stress des Bleus en début de match. Extrait:
Je pense qu’on était peut-être un peu bridés. Mais honnêtement, on est surtout tombés sur une superbe équipe d’Écosse qui nous a beaucoup embêtés. Il y a l’indiscipline aussi, on prend deux cartons jaunes. Donc, c’est toujours plus compliqué. Mais malgré ça, on passe en tête à la mi-temps. Ce qui n’était pas donné vu le scénario. Puis en deuxième mi-temps, l’apport du banc nous a fait beaucoup de bien encore une fois. C’est vraiment à partir de ce moment-là qu’on a pu remettre la main sur le match. Mais les Écossais nous ont posé beaucoup de problèmes, notamment quand ils portaient la balle, avec leur ligne de trois-quarts qui était assez forte.
A la surprise générale, il affirme que l’ambiance était molle à la fin du match. Extrait:
C’était un peu mou, j’ai envie de dire. (Rire.) Une soirée sans bière. C’est pour ça que j’ai hâte qu’on aille sur la péniche fêter ça tranquillement.
Pour conclure, Louis Bielle-Biarrey affirme que tout lui réussit depuis quelques temps. Extrait:
Je pense à ma passe au pied la semaine dernière en Irlande (42-27). Factuellement, ce n’est pas du tout bien joué. Je pense que ce n’est pas du tout ce qu’il faut faire. Et au final, ça me sourit. Ce sont des trucs comme ça. J’ai les bons rebonds. Quand on a confiance, on tente peut-être un petit peu plus que d’habitude. C’est vrai que quasiment tout ce que je tente me réussit. Quand ça veut, ça veut. Et quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Mais là, pour l’instant, ça veut. Je vais donc essayer de surfer sur la vague encore un petit bout de temps, si je peux.