À peine le Tournoi des Six Nations terminé, plusieurs joueurs du XV de France ont manifesté leur désir de participer à la tournée estivale en Nouvelle-Zélande. Pourtant, la réglementation actuelle ne leur permettrait pas d’y prendre part.
Aujourd’hui, le Midi Olympique plaide pour que les plans de Fabien Galthié soient revus pour nous permettre d’assister à un vrai choc.
Un rendez-vous manqué avec l’élite du rugby
Face à la perspective d’envoyer une équipe remaniée, voire amoindrie, en Nouvelle-Zélande, une impression de gâchis prédomine. Les justifications ne manquent pas : contraintes du calendrier, règlements stricts, impératifs de récupération des joueurs ou encore stratégie de rotation pour élargir le groupe.
Mais, comme le souligne l’analyse, cela n’efface en rien la frustration de voir la France privée d’une confrontation au plus haut niveau. Extrait :
Si la France, comme elle le prévoit, venait à se présenter en Nouvelle-Zélande avec une équipe “remaniée” pour le dire poliment, “sabordée” pour le dire franchement, une grande frustration nous habitera. Et pour longtemps. Pour prétendre appartenir aux meilleurs, il faut affronter les meilleurs. Prendre quelques gifles, s’il le faut, et signer un exploit, de temps en temps.
Un pèlerinage manqué pour une génération dorée
Au-delà du défi sportif, Midi Olympique explique que cette tournée revêt une dimension historique et culturelle unique. La Nouvelle-Zélande est plus qu’un simple adversaire, elle incarne l’essence du rugby mondial.
Pour des joueurs comme Thomas Ramos, Grégory Alldritt, Louis Bielle-Biarrey ou François Cros, cette tournée représentait une occasion en or d’inscrire leur nom dans l’histoire du rugby français, à l’image des grandes équipes de 1994, 2009 ou 1979.
D’autant que cette opportunité risque de ne plus jamais se présenter : la Ligue des Nations, qui verra le jour en 2026, mettra un terme à ces tournées estivales traditionnelles.
Aux dirigeants de trouver une solution
La situation n’est pourtant pas totalement figée. Les joueurs eux-mêmes font entendre leur envie d’y aller, au-delà des considérations physiques ou administratives. Mais ils se heurtent à un cadre réglementaire rigide qui, bien que pensé pour leur bien-être, engendre aujourd’hui une frustration généralisée.
Il appartient désormais aux dirigeants de la Fédération et des clubs de trouver une issue à cette impasse, afin de ne pas priver les Bleus d’un défi à la hauteur de leurs ambitions.