Alors que les États-Unis accueilleront les Coupes du monde masculine et féminine en 2031 et 2033, le rugby peine encore à se faire une place dans le paysage sportif américain explique dans ses colonnes le journal L’Equipe.
Malgré des chiffres impressionnants avancés par World Rugby – plus de 800 000 licenciés, 55 millions de fans et 3 100 clubs agréés –, la discipline reste loin derrière les sports majeurs du pays.
Si la ligue compte aujourd’hui onze franchises, six ont déjà disparu pour des raisons économiques. Les affluences restent modestes, bien qu’en légère progression : 2 000 spectateurs en moyenne en 2022, 2 600 en 2023.
Même le passage de stars comme Mathieu Bastareaud, Matt Giteau, Adam Ashley-Cooper, Chris Robshaw ou Ma’a Nonu n’a pas suffi à conférer à la MLR l’attrait du championnat japonais, où les grandes figures du rugby se pressent davantage.
Malgré ces défis, World Rugby voit dans les Coupes du monde à venir une opportunité majeure de développer le sport aux États-Unis estime Alan Gilpin. Extrait :
Les Coupes du monde aux États-Unis pourraient générer jusqu’à 80 milliards de dollars au cours des vingt prochaines années, contribuant ainsi au développement du sport
Les All Blacks, dont l’un des principaux sponsors est le fonds d’investissement américain Silver Lake, ont montré que l’engouement existait.
Depuis 2021, leurs tests-matches organisés à Chicago attirent environ 60 000 spectateurs et leurs maillots s’arrachent.
Mais l’équipe nationale américaine, absente de la Coupe du monde 2023 en France, doit encore relever le défi sportif pour espérer capitaliser sur l’événement planétaire à venir.
Les Etats-Unis seront-ils le prochain El Dorado du Rugby ? L’équipe nationale américaine pourra t-elle un jour exister dans le paysage du rugby mondial ?
Affaires à suivre…