Condamné à trois mois de prison ferme, Mohamed Haouas purgera sa peine sous bracelet électronique, tout en poursuivant sa carrière avec le MHR. Un dispositif qui nécessitera une organisation stricte comme l’explique ce soir Midi Olympique.
Un planning millimétré pour concilier peine et rugby
Afin de lui permettre de s’entraîner et de disputer des matchs, Mohamed Haouas devra suivre un programme précis validé par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP).
Ce planning, communiqué en amont, lui permettra de retirer temporairement son bracelet électronique lors des séances d’entraînement et des rencontres officielles, avant de le remettre immédiatement après.
Son avocat, Marc Gallix, souligne la rigueur imposée par cette organisation : « Le timing est assez serré, il ne pourra pas traîner et boire un verre. » En dehors de ces créneaux stricts, le pilier montpelliérain devra rester à son domicile, conformément aux exigences judiciaires.
Une peine aménagée pour ne pas compromettre la saison
Condamné pour conduite en état d’ébriété, alors qu’il était encore sous le coup d’une liberté conditionnelle liée à une précédente affaire de violences, Mohamed Haouas risquait une peine de prison ferme.
La justice a finalement opté pour un aménagement sous bracelet électronique, lui permettant de continuer à jouer avec Montpellier, où il est sous contrat pour encore deux saisons.
Du côté du joueur et de son entourage, on espère un aménagement supplémentaire. Son avocat souhaite obtenir une réduction d’un mois, tandis que l’idéal serait que la sanction ne débute qu’après la fin du championnat, pendant les vacances d’intersaison. Quoi qu’il en soit, une partie de sa peine chevauchera la préparation estivale du MHR.
Pour permettre à Mohamed Haouas de poursuivre son activité professionnelle, le juge d’application des peines a autorisé une exécution fractionnée de la condamnation.
Un aménagement essentiel pour que l’ancien international puisse honorer son contrat avec le MHR, tout en respectant sa sanction judiciaire.