Sanctionné pour son attitude envers des contrôleurs anti-dopage en fin de saison dernière puis pour ses propos sur l’arbitrage après une défaite de Vannes contre Bordeaux, Jean-Noël Spitzer ne cache pas vivre mal ces suspensions.
Jean-Noël Spitzer a exprimé ce mercredi 26 mars toute sa peine de devoir probablement être pour la septième fois en vingt journées privé de bord de terrain. Extrait :
“C’est une pénitence, on me prive de ce qui est au cœur de mon existence”
Depuis 20 ans au poste d’entraîneur du RC Vannes (Top 14), Spitzer n’était jamais passé devant la commission de discipline pendant toute sa carrière.
Mais le 1er mars 2024, alors que le club breton pensionnaire de Pro D2 lutte pour la montée en Top 14, le coach a un échange houleux avec les contrôleurs anti-dopage qui convoquent les joueurs alors que son débriefe du match Biarritz-Vannes n’est pas terminé. Jean-Noël Spitzer écopera de 5 matchs d’interdiction de banc. Il manquera les débuts historiques de Vannes en Top 14.
Vannes a fait appel devant le CNOSF
Le 23 novembre dernier après la rencontre face à Bègles-Bordeaux (29-37), le coach vannetais avait tenu des propos sur l’arbitrage qui lui avaient valu le 8 janvier une semaine de suspension avec sursis par la commission de discipline.
Mais la Fédération française de rugby avait fait appel et il y a une dizaine de jours deux matchs de suspension ferme avaient finalement été infligés. Malgré l’appel du club devant le CNOSF qui statuera sous peu, Jean-Noël Spitzer devrait être à nouveau en tribune pour le match capital en vue du maintien face à Perpignan samedi (16h30).