L’ouvreur international Français Romain Ntamack s’est longuement via le journal L’équipe.
Ce-dernier est notamment revenu sur les blessures dont il a été victime, ces derniers temps.
Il regrette d’enchainer les blessures à seulement 25 ans. Extrait:
« J’ai connu pas mal de pépins, a reconnu d’emblée Ntamack. Au genou, au mollet, etc. Je n’ai que 25 ans mais j’enchaîne les blessures. J’essaie de profiter de mes temps d’arrêt pour m’améliorer. Pendant une rééducation, on a le loisir de travailler plein de choses qu’on n’a pas le temps de faire sur une saison normale. Je me suis renforcé, mais je sens que je ne suis pas encore revenu à mon potentiel maximum. J’ai encore des petits bouts de cartilage qui traînent dans le genou.
Je fais des choses simples, mais qui sont efficaces sur le terrain. Fabien Galthié et Ugo Mola me font confiance, mais je sais que je peux faire beaucoup mieux. Ces petits pépins me frustrent. »
Il avoue être encore gêné au niveau d’un genou. Extrait:
« Parfois, je sens que ça bloque derrière le genou, que ça ne coulisse pas aussi bien que je le voudrais. Une fois le dernier match de cette saison joué, il faudra que je me nettoie le genou pour repartir sur de bonnes bases la prochaine. Si j’arrête maintenant, c’est cinq ou six semaines d’arrêt, donc pas question. »
Aussi, Romain Ntamack explique s’être posé la question de se faire opérer ou non après sa rupture des ligaments croisés.
Finalement, il a opté pour l’opération. Il explique pourquoi. Extrait:
« Je me suis demandé si ça valait le coup de passer sur le billard, avoue-t-il. Mon petit frère (Théo), qui était dégoûté que je ne fasse pas la Coupe du monde, me disait de mettre un petit strap (sourire), mais je ne sais pas si j’aurais été vraiment à l’aise pour jouer, car mon genou était instable. Dès que je restais dans l’axe, ça allait. Mais je me souviens qu’une fois, en descendant du vélo, j’avais senti le genou partir et ça m’avait fait vraiment bizarre. Depuis cette blessure, j’écoute beaucoup plus mon corps. Je préfère prendre le temps de revenir comme il faut, plutôt que de précipiter mon retour. »