Dans une interview à L’Équipe, Romain Ntamack (25 ans), ouvreur du XV de France, assure ne pas être tenté à l’idée de participer aux Jeux olympiques en rugby comme l’a fait son équipier Antoine Dupont l’été dernier. En raison, justement, de l’insolent succès du demi de mêlée.
Romain Ntamack (25 ans) ne marchera pas dans les pas d’Antoine Dupont. Dans une interview à L’Equipe, l’ouvreur du Stade Toulousain et du XV de France, a balayé l’idée de disputer les prochains Jeux olympiques de Los Angeles en 2028 en rugby à 7 comme son partenaire. Il juge le risque trop important après l’insolente réussite d’Antoine Dupont, converti au 7 pendant plusieurs mois avant les JO de Paris 2024 où il a remporté la médaille le 7 juillet dernier à l’issue de la finale remportée face aux Fidji (28-7).
“On a l’impression que c’est facile parce qu’Antoine l’a fait”
Un lecteur du journal l’a interrogé sur l’éventualité de s’y mettre pour les prochains JO dans trois ans. “Non, parce qu’il faudra passer après l’équipe qui a gagné les JO à Paris“, sourit Ntamack. “On verra d’ici là, mais non. On a l’impression que c’est facile parce qu’Antoine (Dupont) l’a fait, mais je ne suis pas certain que tout le monde soit capable de faire ça.”
Car Ntamack n’envisage pas vraiment de participer à une compétition sans ambitionner de la gagner. L’international français (40 sélections), récent vainqueur du Tournoi des 6 Nations, a évoqué sa soif intacte de trophées en sélection comme en club avec lequel il a déjà remporté le Top 14 à quatre reprises (2019, 2021, 2023 et 2024) et la Champions Cup deux fois (2021, 2024).
“Au Stade Toulousain, on a un groupe qui a l’habitude d’arriver en phase finale au maximum de son potentiel“, explique-t-il dans l’interview.
“Chaque saison, on a la peur et la crainte de voir quelqu’un d’autre soulever les trophées. On sait l’adrénaline que ça procure. En 2022, le fait de voir d’autres équipes gagner à la fin, ça nous a donné des boutons. L’objectif, c’est de gagner tout le temps. On trouve des leviers de motivation où on peut. Ça peut être aussi de devenir la génération du Stade Toulousain qui a le plus gagné. Le jour où on n’aura plus cette flamme, je pense que certains mecs partiront. Là, il n’y a aucune raison d’aller voir ailleurs, ou alors pour de mauvaises raisons.”
Via RMC Sport