Le pilier droit Tevita Tatafu a récemment signé un précontrat en faveur de l’Union Bordeaux-Bègles.
Mais quelques semaines plus tard, le solide joueur de l’Aviron Bayonnais décidait finalement de prolonger son contrat avec l’Aviron Bayonnais.
Ce revirement de situation a beaucoup fait parler et a forcément provoqué la colère des dirigeants Bordelais.
Interrogé via Sud-Ouest, le président de l’UBB, Laurent Marti a accepté de revenir sur cette affaire.
Il explique pourquoi il est en colère. Extrait:
“L’Aviron Bayonnais a tout fait pour conserver son joueur et y est parvenu : bravo à eux. Comment ont-ils fait ? Ils ont surenchéri sur ce que l’UBB avait proposé. Ils se sont d’ailleurs mis à un niveau où, je crois, on n’aurait pas pu aller.
Que s’est-il passé exactement ? C’est là que ça me met en colère. Que Philippe Tayeb fasse croire que j’ai pu me permettre d’attaquer un joueur sous contrat, alors que c’est interdit par un règlement que j’ai fait mettre en place, c’est grave comme accusation !
Je veux bien qu’on passe au détecteur de mensonges tous les deux : on a attaqué Tevita Tatafu parce que son agent nous l’a proposé – c’est le même qui l’a fait resigner à Bayonne – et parce qu’il avait une clause libératoire disant que le joueur était libérable moyennant une indemnité de 500 000 euros. On en a la preuve.
Le premier rendez-vous date même de novembre de l’année d’avant. Ce n’est pas interdit. Ce qui l’est, c’est la proposition écrite, que tu ne peux faire qu’au 1er juillet.”