Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est longuement confié dans les colonnes du journal Sud-Ouest.
Ce-dernier a avoué avoir fortement souhaité une victoire de Yann Roubert face à René Bouscatel pour l’élection à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby.
Il explique pourquoi. Extrait:
Oui, je l’ai poussé très fort. C’était délicat car j’avais été un soutien de René Bouscatel à l’élection précédente. J’ai estimé que la Ligue était toujours aussi bien gérée et performante mais qu’elle s’endormait sur ses lauriers, qu’elle se technocratisait. Et tout cela était de la responsabilité de René Bouscatel. C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’affection et de respect mais Yann Roubert possède beaucoup de qualités pour le poste.
Il a également expliqué sa décision de réintégrer le comité directeur de la LNR. Extrait:
Oui. Il y a deux raisons à cela. La première, c’est que j’avais fait une pause de quatre ans parce qu’il me semble que c’est bien de renouveler un peu les membres du comité directeur. Cela ne peut pas être toujours les mêmes, ce n’est pas sain. J’en avais aussi marre et j’avais un problème de temps. Là j’y suis retourné pour essayer de changer les choses qui ne me convenaient pas.
Pour conclure, il parle des rapports qui existent entre les clubs du Top 14 et le XV de France mais également avec la Fédération Française de Rugby. Extrait:
Ce n’est pas un dossier facile car il y a les liens l’équipe de France mais il y aura aussi le lien avec la Fédération française de rugby qui voudrait qu’on l’aide plus. Ça demande beaucoup d’échanges avec les présidents. Que souhaitent-ils, jusqu’où sont-ils prêts à aller ? Beaucoup de réflexions et d’analyses ensuite avec Yann Roubert et Emmanuel Eschalier, le directeur de la LNR et la commission équipe de France. Et puis après, ça demande à négocier avec Florian Grill, Fabien Galthié et Jean-Marc Lhermet.