Depuis l’annonce de l’amende de 1,3 million d’euros infligée au Stade Toulousain pour des irrégularités liées au transfert de Melvyn Jaminet en 2022, le débat sur le salary cap agite le rugby français.
De nombreux acteurs se sont exprimés sur la question, et Ugo Mola, entraîneur-manager du club, a livré sa réponse ce jeudi en conférence de presse, propos repris par la Dépêche.
Interrogé sur le climat autour du club depuis cette sanction, Ugo Mola a tenu à souligner la diversité des opinions qui circulent sur le sujet. Extrait :
Il y a encore des procédures en cours. Il y a beaucoup d’interprétations. Celles des médias ne me dérangent pas, car elles font partie du jeu. Celles des acteurs, de certains collaborateurs, de mécènes, d’entraîneurs, qui portent un avis très tranché sur les “pseudo-tricheurs” ou d’autres, ça me paraît un peu avant-coureur d’une décision, d’une justification, ou d’une explication que pourraient donner les organes de direction du club.
Face aux critiques, notamment celles du président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, qui a comparé le Stade Toulousain au Paris Saint-Germain, Ugo Mola préfère garder confiance dans la gestion du club. Extrait :
J’ai toujours eu confiance en les personnes qui me dirigeaient. J’ai évidemment confiance en notre président et en notre organisation. On est obligé de laisser parler, même si parfois cela nous frustre un peu. On est obligé de laisser interpréter. Je vois même que certains inventent des règles, des pseudo-règlements, des pseudo-dépassements… La première mi-temps est clairement perdue par le Stade Toulousain sur le plan médiatique, j’ose espérer qu’il y aura une seconde mi-temps où on pourra dire certaines choses.
Avec des tensions toujours vives autour du salary cap et des rivalités exacerbées entre clubs, la polémique autour du Stade Toulousain semble loin d’être terminée.
Reste à savoir si le club trouvera, comme sur le terrain, les ressources pour renverser la situation et faire entendre sa version des faits.