Dimanche à Mayol, Joel Merkler foulera la pelouse pour le choc de Champions Cup entre le Stade Toulousain et Toulon.
À seulement 23 ans, le pilier international espagnol impressionne par sa maturité sur le terrain… et en dehors. Car s’il enchaîne les feuilles de match avec les Rouge et Noir, il poursuit en parallèle des études ambitieuses dans les amphithéâtres de Sciences Po Toulouse.
Un équilibre de vie qu’il revendique pleinement dans un interview à l’AFP reprise par Rugbypass. Extrait :
Mes meilleures semaines, celles où je m’épanouis le plus, c’est quand je fais beaucoup de rugby et un peu d’études aussi
Formé à Sant Cugat, près de Barcelone, il a intégré le Stade Toulousain à 17 ans, après avoir attiré l’attention lors d’un tournoi dominé par les jeunes toulousains.
Depuis, il gravit les échelons à vitesse grand V, tout en poursuivant un double cursus à Sciences Po et la Toulouse Business School.
Sur le plan sportif, Joel Merkler impressionne autant par son engagement que par sa progression. « Il a un impact physique qui est assez impressionnant, que ce soit en attaque ou en défense », juge Jean Bouilhou, entraîneur des avants du Stade Toulousain.
Son parcours l’a aussi mené en sélection espagnole, qu’il a retrouvée cet hiver à l’occasion du Rugby Europe Championship.
Un retour concluant, avec notamment une victoire contre les Pays-Bas et une qualification pour le Mondial 2027 en Australie. Extrait :
Il me tarde, il reste beaucoup de choses à faire d’ici-là mais c’est un aboutissement, un objectif dans une carrière. Les mecs sont très contents de me voir parce que j’ai beaucoup joué avec eux en jeunes, et puis ils sont intéressés par le très haut niveau, ils s’intéressent à comment fonctionne le club, comment on fait pour être prêt à jouer à ce niveau-là
Aujourd’hui bien ancré dans la rotation toulousaine, le pilier droit se projette avec ambition. Et si sa force tranquille en mêlée est déjà reconnue, c’est aussi sa capacité à construire une double vie d’excellence qui en fait un profil à part.