Dans une fin de match irrespirable, le Stade Toulousain a arraché sa qualification pour les demi-finales de la Champions Cup grâce à une pénalité de Thomas Ramos après la sirène. Une victoire 21-18 acquise à Mayol, face à une équipe de Toulon combative, qui a longtemps cru pouvoir faire tomber les champions en titre.
Privés d’Antoine Dupont et d’Ange Capuozzo, les Toulousains ont d’abord été malmenés par l’intensité varoise, encaissant douze points en première période sans réussir à concrétiser leurs temps forts. Mais fidèles à leur réputation, les Rouge et Noir ont répondu présents en seconde mi-temps, en s’appuyant sur leur puissance physique et leur sang-froid.
Deux essais rapides, signés Jack Willis et Pita Ahki, leur ont permis de revenir au score et de prendre l’ascendant, profitant d’une indiscipline croissante côté toulonnais.
Pourtant, le pied de Melvyn Jaminet a maintenu Toulon à flots jusqu’au bout. Il a fallu attendre une ultime faute dans les arrêts de jeu pour voir Thomas Ramos sceller le sort du match, avec une précision chirurgicale.
Pour Ugo Mola, cette victoire est d’abord une affaire de mental. Extrait :
La pièce est tombée du bon côté nous concernant », s’est réjoui le manager du Stade Toulousain. « On a fait preuve de caractère même si le doute a basculé d’une équipe à l’autre en permanence. Je vais citer Richard Dourthe, qui dit : un bon buteur, c’est quand ça compte, et Thomas est un grand buteur.
Le technicien toulousain s’est également montré admiratif de l’état d’esprit affiché par son groupe, malgré les nombreuses absences. Extrait :
On a vécu un moment encore intense, ce groupe est incroyable, étonnant, et j’aimerais qu’ils soient encore plus conscients de ce qu’ils sont capables de faire
Avec cette victoire, Toulouse accède pour la septième fois consécutive aux demi-finales de la compétition.
Une régularité impressionnante, mais pas de quoi relâcher la pression selon Ugo Mola. Extrait :
Notre parcours n’est pas simple. Que ce soit Bordeaux ou d’autres, le parcours est semé d’embûches avec de grosses équipes. Il faut confirmer contre l’UBB parce que si on joue comme aujourd’hui, ça ne va pas être suffisant.
En attendant, Toulouse peut savourer. Le rêve européen continue.