À l’Union Bordeaux-Bègles, la gestion des internationaux après le Tournoi des 6 Nations aura été un vrai jeu d’équilibriste pour Yannick Bru et son staff.
Contrairement à d’autres clubs comme le Stade Toulousain, qui avaient fait le choix de libérer immédiatement l’ensemble de leurs joueurs tricolores après la fin du tournoi, l’UBB a opté pour une stratégie échelonnée afin de préserver son équilibre collectif tout en respectant la semaine de repos obligatoire imposée aux internationaux.
C’est Maxime Lucu, le capitaine et demi de mêlée des Girondins, qui ferme la marche.
Il est le dernier à bénéficier de cette coupure bien méritée, alors que le Top 14 reprend ses droits ce week-end. Après avoir été aligné sur les quatre dernières rencontres – n’étant remplaçant qu’une seule fois lors du déplacement au Racing 92 – Maxime Lucu peut souffler à son tour.
Depuis la fin du Tournoi, la rotation avait été minutieusement organisée : Yoram Moefana, omniprésent pendant le sacre des Bleus, avait ouvert le bal des congés, manquant le choc face à Toulouse.
Ensuite, Damian Penaud, Nicolas Depoortere et Jonny Gray ont eu droit à leur semaine de repos. Louis Bielle-Biarrey, pour sa part, a été libéré après le retour de la Champions Cup, au même titre que Marko Gazzotti.
Une méthode qui a porté ses fruits : en dépit de ces absences tournantes, l’UBB a signé trois victoires en quatre matchs, preuve que la stratégie de rotation n’a pas pénalisé la performance de l’équipe.
Maxime Lucu, précieux dans l’organisation du jeu bordelais et décisif lors de la qualification face au Munster en quart de finale de Champions Cup, quitte donc provisoirement les terrains avec le sentiment du devoir accompli.
Il sera absent pour le déplacement à Pau, ce samedi, mais retrouvera ses partenaires dès lundi prochain pour entamer la dernière ligne droite de la saison.
Ce retour à une situation normale permettra à Yannick Bru de compter sur un effectif au complet et reposé, à l’approche des prochaines échéances capitales, notamment la demi-finale européenne contre le Stade Toulousain.
En attendant, l’UBB continue d’avancer, en conjuguant exigence sportive et gestion humaine.