À l’approche du choc entre Toulouse et Castres prévu ce samedi 26 avril, l’ambiance entre les deux clubs est déjà électrique.
En conférence de presse à l’issue de la victoire remportée face au Stade Français dimanche dernier, Ugo Mola, manager du Stade Toulousain, avait réagi avec un brin d’ironie à une déclaration récente du président du Castres Olympique, Pierre-Yves Revol.
Pour Mola, pas de doute : le coup d’envoi psychologique du match a été donné.
« On a eu droit à une belle déclaration de leur président nous concernant », glissait-il avec malice. « On va se préparer, on les accueille bien, on les met au Stadium donc on va se préparer à faire un bon match contre Castres. »
En ligne de mire : une lettre transmise par Revol à Yann Roubert, le nouveau président de la Ligue Nationale de Rugby, dans laquelle le patron castrais lance un plaidoyer musclé sur l’évolution du salary cap.
Sans nommer explicitement le Stade Toulousain, Revol semble pointer du doigt le club rouge et noir, dans un contexte marqué par les remous autour du cas Melvyn Jaminet.
Interrogé via La Dépêche ce mercredi, le président du CO, Pierre-Yves Revol a voulu mettre un terme à cette polémique.
Il explique ne surtout pas vouloir polémiquer avec Ugo Mola, un ancien de la maison. Extrait:
Ugo Mola a longtemps été salarié au CO en tant que joueur, et y a débuté sa carrière en tant qu’entraîneur. Ce n’est pas l’habitude de la maison de polémiquer, surtout publiquement, avec des ex-salariés. Et encore moins avant un match comme celui-ci qui, pour tous les supporters, doit rester un spectacle festif.
Dans la foulée, il explique que ses propos ne visaient pas directement le Stade-Toulousain mais les clubs du Top 14 dans leur globalité. Extrait:
Évitons les raccourcis. Mon propos a toujours été d’ordre général et merci de me donner l’occasion de le réitérer. L’affaire du Stade Toulousain a été logiquement traitée dans le cadre du règlement actuel et du point de vue du salary cap, c’est du passé. Je n’ai pas à la commenter et ce qui m’intéresse c’est l’amélioration du dispositif pour sa crédibilité future.
Voilà qui est dit !
