Le Stadium de Toulouse s’apprête à vibrer ce samedi 26 avril pour l’un des rendez-vous les plus attendus de la saison : le derby entre le Stade Toulousain et le Castres Olympique.
Une affiche toujours chargée en intensité, à laquelle s’ajoute cette fois un parfum de polémique bien avant le coup d’envoi.
La tension est montée d’un cran après les déclarations de Pierre-Yves Revol, président du CO, sur le salary cap, jugées malvenues par les Toulousains.
Ugo Mola, le manager du Stade, n’a pas manqué de répondre en conférence de presse dimanche dernier, glissant avec ironie : “On a eu droit à une belle déclaration de leur président nous concernant. On va se préparer, on les accueille bien, on les met au Stadium donc on va se préparer à faire un bon match contre Castres.”
À 48 heures du choc, les Toulousains ont toutefois affiché leur volonté de recentrer le débat sur le terrain. “Il y a des choses qui se passent à côté du sportif. Ça ne nous regarde pas tellement”, a rappelé le pilier Rodrigue Neti, appelant à ne pas se laisser distraire par l’extra-sportif via La Dépêche.
Même son de cloche chez David Mélé, entraîneur des skills et des Espoirs, qui a voulu apaiser le climat :
“C’est la 22e journée, nous, on est portés sur du plus long terme. Je pense qu’on respecte cette équipe au vu de la réception qui se fait au Stadium.”
Pour autant, le staff toulousain ne sous-estime pas la charge émotionnelle de cette rencontre particulière.
“C’est un match attendu, au niveau de nos régions, de nos villes, de nos supporters”, a reconnu Neti, tout en recentrant l’enjeu : “La vraie réponse est de jouer ce match. Ça reste avant tout un match de rugby.”
Dans une ambiance sous haute tension, Toulouse veut transformer les mots en actes sur le terrain.
