Le Racing 92 a pris une claque contre le Stade-Français Paris, ce dimanche soir à Jean-Bouin.
Interrogé à l’issue de la rencontre via Midi Olympique, l’entraineur adjoint du Racing 92, Dimitri Szarzewski a exprimé son agacement.
Il explique que son équipe n’a pas été à la hauteur. Extrait:
On a été dans le match vingt minutes et puis il ont réussi à nous franchir, à faire des off-loads. On a couru derrière eux, on les a trop regardés. A la 65eme minute, on s’est réveillé un petit peu et eux, compte tenu de leur avance, ils ont baissé un peu d’intensité. On a su en profiter. Mais c’est un match très frustrant. C’était le derby, on avait mis l’accent dessus, et on n’a pas été à la hauteur. C’est très frustrant.
On s’est consommé un peu trop dans les rucks, et sur la circulation défensive, on a été un peu attentiste. On les a trop regardés, ce qui a créé des décalages. On s’attendait aussi à un jeu plus direct de leur part, et même s’il y en a eu, ils ont surtout réussi à se faire des passes, et notamment dans la défense, ce qui nous a mis en difficulté. Il faut les féliciter d’ailleurs, compte tenu de la pression qu’ils avaient sur les épaules.
Il estime que ses joueurs ont rapidement baissé les armes lors de ce match. Il craint le match à venir contre Toulouse. Extrait:
Dans un match, cela arrive de prendre deux ou trois essais, mais le plus important, c’est de ne jamais lâcher. Et on a eu l’impression que parfois, on baissait les armes. C’est ça le plus décevant. J’espère que c’est juste une contre-performance et qu’avec une mise au point on sera au rendez-vous la semaine prochaine. Parce que si on prend quarante points au Stade français, sans leur manquer de respect, qu’est-ce que ça va être contre Toulouse ? Il va falloir vite se réveiller.
Et ce qui est bien dans le rugby, et notamment dans notre championnat, c’est qu’on peut remettre les points sur les « i » dès la semaine suivante. Notre semaine de travail va être courte, puisqu’on jouera samedi. Pour tout vous dire, on va faire le retour de ce match dès lundi. On devait le faire mardi, mais on a besoin de gagner du temps pour préparer la venue de Toulouse. Il faut se réveiller.
Le leadership ? On s’attarde beaucoup sur ce secteur. Mais depuis quelques années, on subit un manque de constance. On fait deux ou trois bons matchs et puis on baisse notre vigilance sur le quatrième. C’est ce que Stuart Lancaster essaye d’apporter, sur le plan du développement personnel. Être de bons joueurs, mais aussi des hommes déterminés.