Le manager de Vannes, Jean-Noël Spitzer a osé critiquer l’arbitrage à l’issue de la défaite de son équipe concédée contre Bordeaux-Bègles, ce samedi soir au Stade de la Rabine.
Remonté contre l’arbitrage, le technicien de l’équipe Bretonne a fusillé l’arbitrage Français à l’issue de la rencontre.
Ce mardi, la Fédération Française de Rugby a publié un communiqué pour dénoncer les propos tenus par Jean-Noël Spitzer.
La Fédération Français de Rugby annonce que le technicien sera convoqué devant la Commission de discipline pour ses propos.
A en croire le communiqué de presse, tout laisse à croire que Jean-Noël Spitzer va charger.
Voici le communiqué de la FFR :
« La Fédération française de rugby regrette et dénonce avec fermeté les propos tenus par l’entraîneur du club de Vannes à l’encontre de l’arbitre du match entre Vannes et l’UBB ce samedi 23 novembre, ainsi que les accusations allant à l’encontre du processus de formation de l’arbitrage français, précise le communiqué de l’instance.
La FFR tient aussi à rappeler la nécessaire exemplarité des dirigeants, entraîneurs, joueurs de toutes les équipes et, en particulier, ceux du monde professionnel. Ces commentaires affectent l’image des arbitres et la crédibilité du corps arbitral, qui travaille sans relâche pour garantir l’intégrité et le bon déroulement des compétitions sportives et pour progresser. (…) Ces accusations à l’égard du corps arbitral ne font que nuire à l’image de notre sport.
La FFR pris la décision de saisir la commission de discipline de la LNR (Ligue nationale de rugby) afin que ces accusations inappropriées soient examinées. »
Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR en charge du haut niveau et des officiels de matches, s’est également exprimé sur les propos de l’entraîneur en chef du RCV :
« Nous avons tous un rôle essentiel dans la promotion du respect sur les terrains et la lutte contre les incivilités dans le sport. Arbitres, entraîneurs, joueurs ont un rôle d’exemplarité à avoir pour favoriser le respect et lutter contre les incivilités. La formation, l’ascension et les décisions arbitrales ne peuvent être mises à mal sans fondement. La saisine FFR permettra ainsi de faire le point sur les propos tenus et de réaffirmer l’intégrité du corps arbitral. »