Ce dimanche à 16h15, Toulouse affrontera la province irlandaise de l’Ulster. Une recontre à suivre sur France 2.
A l’aube du début de la Champions Cup, Peato Mauvaka s’est confié à l’AFP et repris par RugbyPass.
Champions en titre, il sait que le Stade Toulousain est attendu, mais il veut écrire l’histoire. Extrait :
Il y a beaucoup de hâte à retrouver cette compétition. C’est toujours un niveau au-dessus du Top 14. On sait qu’on est attendus après avoir gagné la saison dernière. Ça va dépendre de la force du groupe, de ce qu’on a envie de faire. Si on veut continuer à écrire l’histoire ou si on se contente de deux Coupes d’Europe (2021 et 2024 pour la génération actuelle). Je pense que tout le monde veut remporter encore d’autres trophées. Il faudra le montrer ce week-end. On est beaucoup à être revenus du circuit international. On est attendus au tournant aussi et il faudra montrer ce qu’on peut apporter à l’équipe.
Il revient sur sa polyvalence, aperçue notamment pendant la tournée d’automne de l’équipe de France. Extrait :
Ça m’a permis de travailler un peu mon coffre et j’ai essayé d’apporter toute mon énergie et ma bonne humeur sur le terrain. Je veux maintenant faire la même chose en club. J’aime beaucoup le poste de troisième ligne. J’y ai joué quatre ans et j’ai toujours gardé mes repères. J’essaie d’apporter tout mon savoir et de donner des petites idées à Ugo.
Depuis sa coupe du monde réussie sur le plan personnel, il avoue que son statut a changé. Extrait :
En toute humilité, je sais que j’ai changé de statut. J’aime bien, on me donne plus de responsabilités. Je me concentre d’abord sur ce que j’ai à faire en touche, en mêlée, dans les rucks, le combat et tout ça. J’essaie de prouver ce que je sais faire sur le terrain et de mettre en confiance mes coéquipiers pour qu’ils sachent que je suis à côté et que je serai toujours là. Je ne suis pas un grand parleur. Je ne vais pas parler devant toute l’équipe ou crier des choses que je ne vais pas faire moi-même. Je préfère le montrer sur le terrain.