Les cinq anciens joueurs Grenoblois sont actuellement jugés pour une affaire de viol en réunion, pour des faits remontant au mois de mars 2017.
Ce mercredi, un expert biologique a plaidé devant la cour d’assise de Gironde.
Ce-dernier a notamment indiqué avoir effectué des prélèvements dans la chambre 908 de l’hôtel où se sont déroulés les faits.
Il a confirmé que du sang avait été retrouvé sur le caoutchouc d’une béquille.
Cette béquille avait été utilisée pour pénétrer la jeune femme de 20 ans.
Sur l’autre béquille ont été trouvées des traces d’ADN de Marie sur une longueur de 15 cm.
C’est Loïck Jammes qui aurait pénétré la jeune femme avec la béquille.
La plaignante a indiqué s’être réveillée dans la chambre, sur le dos, avec la sensation d’avoir une béquille dans le vagin.
Par ailleurs, l’expert biologique a révélé avoir retrouvé des traces de sang : sept sur l’oreiller et neuf sur le drap.
Ce sang appartenait à la plaignante. Or, la plaignante n’avait pas de plaie sur le corps.
Enfin, l’expert toxicologique a indiqué que la plaignante avait près de 3 grammes d’alcool par litre de sang au moment de son arrivée dans l’hôtel.
C’est notamment pour cette raison que la jeune femme aurait fait un black-out dans la chambre d’hôtel et ne se souvient de rien de cette soirée.