Le co-entraîneur de Perpignan, Patrick Arlettaz a exprimé sa grosse frustration suite à la nouvelle défaite de ses joueurs contre Bordeaux-Bègles, ce dimanche midi.
Ce-dernier l’avoue: la situation est très dure à vivre. Cet 11ème échec consécutif fait très mal au moral:
“C’est dur ce soir. Nous avions placé beaucoup d’espoirs sur ce match. Ça avait déjà été une dure semaine avec deux piliers qui se pètent, la victoire d’Agen à la dernière seconde, hier… En tout cas, on pensait être suffisamment prêts pour avoir cette première victoire même si nous connaissions les qualités de l’UBB. Les Bordelais ont été très réalistes, pas nous. C’est une grosse épreuve pour nous. On ne peut plus calculer quoi que ce soit. Il va falloir gagner des matchs à un moment, sinon ça va devenir très compliqué. Il faut continuer à être fier. Même si la fierté, le courage et l’envie ne suffisent pas pour l’emporter. J’ai toujours l’impression que le point que marque l’adversaire arrive avec facilité.”
Pour autant, ce-dernier continue de croire à un maintien en Top 14:
“Tant qu’il y a des points à prendre et des matchs à jouer, oui, j’y crois. Après, si je vous dis que j’ai la certitude absolue que l’on va se maintenir… Non, elle n’est pas présente. Après, il y a l’envie et l’espoir. Tant que c’est réalisable, on se doit de lutter. Quand je vois ce public, il va falloir lui donner des raisons d’être heureux à un moment. Nous sommes très tristes pour nos supporters, pour nos famille. Notre job, c’est de ne pas baisser pavillon et d’espérer des jours meilleurs.”
Pour conclure, Patrick Arlettaz explique que le staff va maintenir les joueurs sous pression:
“Notre boulot, au sein du staff, est de garder les joueurs concernés et de continuer à se poser des questions. On s’en est déjà posées. Par exemple, nous avons essayé de mettre plus de pied, de moins jouer dans notre camp. Mais quoi que l’on change, c’est le même résultat. L’équipe a encore a été trop peu réaliste sur ses moments forts.”