L’Aviron Bayonnais se retrouve au coeur d’une affaire devant les prud’hommes.
Le 31 mai dernier, une salarié du club Basque était licenciée pour faute grave.
L’Aviron Bayonnais lui reproche notamment d’avoir tenu des propos sexistes lors d’une soirée d’après-match mais également d’avoir détourné des billets de matches.
De son côté, l’ex-salariée dément formellement ce qui lui est reproché.
Elle estime avoir été licenciée car proche de Yannick Bru, l’ancien manager de Bayonne.
Pour rappel, le président de Bayonne Philippe Tayeb et l’ancien manager Yannick Bru sont en froid.
L’ex-employée estime payer le fait d’être une proche de Yannick Bru.
Une réunion entre les deux parties a eu lieu devant les prud’hommes de Bayonne, ce jeudi 19 décembre, mais aucun accord n’a été trouvé entre les deux parties.
Le journal Sud-Ouest révèle les détails de cette affaire.
Le club Basque explique que l’employée aurait demandé à un joueur de choisir entre trois salariées du club, s’il avait le choix. Extrait:
« Si tu avais le choix, laquelle tu choisirais ? »
L’avocat de l’employée évoque une troisième mi-temps détendue. Extrait:
“Tout le monde s’est marré !”
Du côté de Bayonne, on peste. Extrait:
« On vous plaide la plaisanterie, alors qu’il s’agit de sexisme ordinaire. »
Le club de Bayonne lui reproche d’autres propos. Extrait:
« Elle a colporté une rumeur sur une salariée, en s’étonnant des privilèges que celle-ci aurait en étant proche du président. Elle insinue que si elle est à cette place, c’est qu’elle a des relations intimes avec lui. »
Bayonne reproche également à cette employée d’avoir offert des billets de stade à ses proches.
L’ancienne employée réclame 20 000 euros pour rupture abusive de contrat et 25 000 euros de paiement d’heures supplémentaires, puis 25 000 euros de montants subséquents (droit à la déconnexion et travail dissimulé).
Soit un total de 70 000 euros.
La décision sera rendue le 6 mars 2025.