Ce samedi, Pau s’est lourdement incliné contre Toulon au Stade Mayol, à l’occasion de la 12ème journée du Top 14.
Le manager de Pau, Sébastien Piqueronies s’est confié suite à cette défaite.
Il estime que le RCT a tout mieux fait que Pau lors de ce match. Extrait :
Toulon était un peu meilleur sur tout, tout le temps. J’ai vu une équipe qui a mieux utilisé le jeu au pied, plus agressive sur les rucks, plus opportuniste, qui rentre très peu dans les 22 m mais qui claque à chaque fois. J’ai vu une équipe très bien organisée sur les réceptions de coup d’envoi.
Pour lui, son équipe est trop indiscipliné pour pouvoir espérer quelque chose. Extrait :
14 pénalités, c’est beaucoup face à cet adversaire. Deux ou trois d’entre elles sur la zone 40/40 nous font clairement reculer. C’est terrible, c’est un fardeau qu’on a du mal à porter. Deux cartons jaunes encore une fois… Déjà qu’on a du mal à 15. Cela vient amplifier le score, rendre la mission trop difficile.
Il félicite Toulon pour son travail et sa confiance. Extrait :
L’indiscipline commence à nous handicaper sérieusement, comme notre mêlée. Mais on revient à 24-20. Je maintiens et persiste : cette équipe de la Section a des capacités, du talent. Elle peut être opportuniste aussi, mais sur les 4-5 moments clés du match, ce sont les Toulonnais qui ont brillamment mis les leurs au fond. Cela veut dire qu’il y a une équipe meilleure que l’autre dans ses convictions rugbystiques. Est-ce surprenant ? Tout le travail entrepris par le club de Toulon, les bons résultats emmagasinés sur la scène européenne, comme en Top 14… Finalement, c’est logique qu’une équipe soit plus en confiance que l’autre.
Même s’il ne chercher pas d’excuse, il confesse que les blessés handicapent le club. Extrait :
Au rayon des explications – même si je n’ai aucune excuse et que je n’en tolérerai aucune – notre nombre de blessés influe sur nos formes d’entraînement, nos rotations. Toulon a visiblement mieux géré que nous le retour d’Afrique du Sud, avec le même groupe qui a voyagé. Cette préparation de 48 heures est aussi un phénomène aggravant. Mais je vous répète que l’on n’a aucune excuse parce qu’on a fait une préparation de qualité. On a optimisé ce qui devait l’être. L’efficacité, par moments, sur le terrain, nous l’a prouvé. J’ai trouvé une équipe qui était parfois cohérente.