Les réseaux sociaux ont pris une très grande place dans la société actuelle.
Pratiquement tous les joueurs de rugby sont sur les réseaux.
On pense notamment à Instagram, Twitter, Facebook ou encore Snapchat et Tik Tok.
La Fédération Française de Rugby utilise d’ailleurs très bien les réseaux sociaux et sait faire augmenter sa communauté en terme d’audience.
Un membre de la FFR s’est confié via Midi Olympique. Extrait:
« Sur un seul week-end des Bleus, on peut compter jusqu’à 30 000 commentaires et deux fois plus d’interactions, sur chaque post émis par notre compte sur les différentes plateformes. Les critiques ? On les laisse publiées. Le débat a du bon et on n’est dans le monde des Bisounours. »
Si les critiques ne sont pas modérées, en revanche, les propos racistes sont immédiatement supprimés grâce à l’intelligence artificielle. Extrait:
« L’outil nous permet aussi de rayer de la carte les démarcheurs commerciaux. »
Selon Midi Olympique, les supporters les plus présents sur les réseaux sociaux sont ceux de Bordeaux-Bègles, Toulouse, Toulouse ou encore du Stade-Français Paris.
Le Community manager d’un club du Top 14 s’est confié à son tour. Extrait:
« Nous, on n’a pas d’intelligence artificielle à disposition pour faire le ménage. Alors, on essaie de le faire nous-même. Mais les jours de défaite, c’est compliqué : on est alors noyé sous les insultes ; les gens pensent s’adresser au coach, aux joueurs ou au président quand ce sont nous, les petites mains de la comm’, qui sommes derrière la vitrine virtuelle du club et en prennent plein la tête. »
Du côté des joueurs, certains gèrent leur compte seul comme Joe Marler et Nans Ducuing.
Mais d’autres joueurs ont décidé de déléguer comme Peato Mauvaka, Emmanuel Meafou ou encore Oscar Jegou, sans oublier Charles Ollivon, Cameron Woki et Antoine Dupont.
Un Community manager se confie à son tour. Extrait:
« Les réseaux sociaux ont un impact énorme sur la psychologie des joueurs, nous conte un autre community manager. Ceux-ci nous demandent souvent de changer telle photo, parce qu’elle dessert à leurs yeux leur image et qu’ils se font un peu chambrer par leurs potes. On marche sur des œufs, avec certains d’entre eux. »
Bien évidemment, les joueurs de rugby profitent de leur popularité sur les réseaux sociaux pour signer des contrats très juteux.
Ainsi, Antoine Dupont est ambassadeur de la cryptomonnaie Bitpanda mais également de l’eau minérale Volvic.
De son côté, Grégory Alldritt est ambassadeur de la marque Land Rover et des montres Bell & Ross.
Comme l’explique Midi Olympique, les revenus générés par ces partenariats n’entrent pas dans le Salary Cap à une seule condition : que le joueur arrive à prouver au Salary Cap Manager que le contrat en question a spécifiquement été lié avec un individu et non avec un individu représentant un club du Top 14.
Voilà encore un règlement tiré par les cheveux pondu par la Ligue Nationale de Rugby.
De son côté, Serge Blanco préfère prévenir tout le monde sur les risques des réseaux sociaux. Extrait:
« Tu envoies un message à la con à un pote et pour faire le buzz, celui-ci le balance à tout le monde… Ces réseaux sociaux, c’est la mort… »
Bien évidemment, il fait allusion à l’affaire Jaminet.