L’ailier du XV de France et de l’UBB est revenu sur son début de saison réussi marqué par une formidable tournée d’automne avec les Bleus. Louis Bielle-Biarrey (21 ans) s’est affirmé comme un joueur capital des Bleus et est revenu sur la dimension qu’il est en train de prendre
Louis, vous avez énormément enchainé depuis la tournée d’automne avec le XV de France, comment vous sentez-vous après cette coupure d’une semaine ?
Cette semaine m’a fait du bien au niveau de la fraîcheur mentale et du physique. Je restais sur six matchs d’affilée depuis le France-Japon, ça commençait à tirer. C’était l’occasion parfaite pour moi de me reposer. Là, je suis bien, je suis mieux. On va voir si ça se voit sur le terrain.
Comment avez-vous vécu ce changement de statut depuis cette tournée d’automne plus que réussie avec les Bleus? On a la sensation que vous devenez un des chouchous des supporters français.
Moi je le vis assez simplement. Peut-être que je ne m’en rends forcément compte… C’est vrai que j’ai fait trois bons matchs en équipe de France et on a beaucoup parlé de moi mais j’ai encore les mêmes points sur lesquels travailler. J’ai les mêmes points forts. Il ne faut pas que je m’enflamme par rapport à ça. Je sais que là, ça m’a réussi mais que demain je ne serai pas forcément le meilleur sur le terrain et que ça ne sera pas la fin du monde pour autant. Il faut prendre ça avec des pincettes. Je suis très content d’avoir fait des super matchs mais je ne me prends pas la tête en tout cas.
Les adversaires risquent de vous cibler encore plus…
C’est sûr que je vais être encore plus attendu. Je pense que je l’étais déjà pas mal mais là je vais l’être encore plus. A moi de trouver les solutions pour essayer d’être toujours décisif.
Cette nouvelle notoriété est-elle facile à gérer ?
Je suis souvent chez moi ou autour de chez moi donc je ne suis pas trop embêté. C’est sûr que quand on sort en ville, on est un peu plus reconnu mais franchement ça reste bien. Je vous rassure, je ne suis pas une immense superstar qui ne peut pas sortir de chez elle.
Cette popularité c’est malgré tout quelque chose de nouveau à digérer pour vous au niveau sponsoring…
Depuis la Coupe du monde, c’était nouveau. Là, ça a remis un petit coup de boost parce que c’était calme depuis les VI Nations. Mais je suis bien entouré, c’est ce qui m’aide, avec des personnes compétentes de confiance. Ça m’aide à rester dans ma bulle et être pour l’instant performant sur le terrain. Ça fonctionne plutôt bien, je ne vais pas changer pour l’instant.