C’est acté : Oscar Jegou et Hugo Auradou vont faire leur grand retour en équipe de France, six mois seulement après l’affaire de Mendoza.
Nombreux sont les internautes à trouver ce retour au sein du groupe France beaucoup trop prématuré.
De son côté, la Fédération Française de Rugby se range derrière la décision de la justice Argentine, laquelle a décidé de prononcer un non-lieu envers envers les deux joueurs.
Le président de la FFR, Florian Grill l’a annoncé dès le début : tant que les deux joueurs sont soupçonnés de viol, ils ne pourront pas porter le maillot Tricolore. En revanche, dès qu’ils seront blanchis, alors ils pourront réintégrer le groupe France.
Et le sélectionneur Français Fabien Galthié a mis en application cela.
De son côté, Midi Olympique laisse clairement entendre que les retours de Jegou et Auradou en équipe de France sont prématurés.
Selon le bi-hebdomadaire, la FFR a tout simplement décidé de ne pas trancher dans cette affaire et de se ranger derrière la justice Argentine.
Midi Olympique indique qu’une fois de plus, la Fédération Française de Rugby a décidé de ne pas sanctionner et de laisser faire.
A lire ci-dessous :
“En se rangeant derrière la décision de justice argentine et en suivant les clubs, la FFR a quelque part choisi de ne pas trancher. Et de s’en remettre à demain, avec un cadre comportemental posé pour l’avenir mais qui ferme les yeux sur les responsabilités d’hier.
Avec le “plus jamais ça !” martelé par le président Florian Grill, la Fédération a choisi de ne pas sacrifier pour l’exemple et de promettre qu’elle sanctionnera la prochaine fois. “C’est la dernière fois !”, comme le jure un parent qui n’applique jamais la sentence promise et fait un jeu de la menace répétée, une limite fluctuante à jamais malléable, guidée par l’intérêt du moment. Pour que les choses et les mœurs changent, pour ne plus balayer ailleurs que devant sa porte, il faudra pourtant bien assumer et sanctionner, un jour.
On continue de jouer avec le feu quant à l’image de ce sport dont on foule au pied les valeurs éducatives, le respect que l’on érige à tout bout-de-champ. On continue de se mentir et de laisser croire à des sanctions qui n’en sont pas. Dès lors, on n’éduque pas, on ne forme pas et on ne change pas. Tout droit, c’est le mur…”