Ce dimanche, lors de la quatrième journée de la Champions Cup, le Stade Toulousain a signé une victoire historique en écrasant Leicester 80-12. Les Rouges et Noirs, actuellement quatrièmes du Top 14, ont infligé aux Tigers la plus lourde défaite de leur histoire en compétition européenne.
Une performance qui a suscité l’admiration de la presse britannique, qui s’est enthousiasmée pour le jeu fluide et incisif des Toulousains.
Le journal The Daily Mail n’a pas mâché ses mots pour décrire la rencontre : « Ce fut un après-midi de misère indescriptible pour Leicester, qui a été démantelé par une équipe française tout simplement brillante », écrivent les journalistes.
Le quotidien ajoute : « Les Toulousains ont joué un rugby exceptionnel, marquant un essai toutes les minutes… Cette performance est d’un autre niveau, d’un autre monde. »
Au-delà du succès collectif, plusieurs joueurs toulousains ont particulièrement marqué les esprits. The Daily Mail évoque Antoine Dupont, qui a endossé le rôle de chef d’orchestre, « comme Messi », pendant que Leicester se faisait littéralement détruire.
Le média britannique vante aussi la prestation de Ange Capuozzo, qualifié de « meilleur joueur sur le terrain », ainsi que celle de Thibaut Flament, auteur d’une performance éclatante. The Telegraph a quant à lui salué la superbe action de Capuozzo qui a parfaitement manoeuvré Freddie Stewart avant de marquer un essai sur une course magnifique.
De son côté, The Guardian n’a pas caché son inquiétude face à l’état actuel du rugby anglais après cette défaite historique : « Atteindre le sommet semble déjà un rêve impossible… La défaite record de Leicester, l’une des rares équipes encore en lice en Premiership, montre que les grandes équipes françaises continuent de dominer le tournoi », conclut le prestigieux quotidien.
Chris Robshaw, ancien capitaine du XV de la Rose, n’a pas été plus tendre en qualifiant la performance de Leicester d’« effrayante » lors de son passage au micro de Premier Sports. Une analyse qui résume bien la débâcle vécue par les joueurs anglais, dont Handré Pollard, tout au long de ces 80 minutes catastrophiques.