Scott Robertson, le sélectionneur de la Nouvelle-Zélande, nourrissait l’espoir de rapatrier le demi d’ouverture Richie Mo’unga (30 ans, 56 sélections), actuellement sous contrat avec les Toshiba Brave Lupus au Japon, pour les matchs des All Blacks en 2025.
Cependant, ce projet n’a pas abouti, la star néo-zélandaise ayant décliné l’invitation.
Une déception pour Robertson, qui avait travaillé avec Mo’unga lorsqu’ils avaient remporté ensemble sept titres avec les Crusaders.
Le coach des All Blacks espérait pouvoir inclure l’ouvreur dans son équipe pour les tests contre la France, prévus en juillet à Dunedin, Wellington et Hamilton, et plus encore pour un match décisif face aux Springboks à Auckland, le 6 septembre, où les All Blacks mettront en jeu leur invincibilité historique de 40 ans à Eden Park.
Le dernier match de Mo’unga sous le maillot des All Blacks remonte à la finale de la Coupe du monde 2023, où la Nouvelle-Zélande a été battue par les Springboks (12-11) à Saint-Denis.
Robertson, en collaboration avec le directeur général de la fédération néo-zélandaise Mark Robinson, a tenté de négocier un retour anticipé de Mo’unga en Nouvelle-Zélande, soit un an avant la fin de son contrat avec le club japonais. Toutefois, malgré plusieurs discussions, la chaîne 1News a révélé qu’aucun accord n’avait été trouvé.
Mo’unga semble pleinement épanoui au Japon, où il évolue avec les Toshiba Brave Lupus, actuels deuxièmes du championnat, derrière les Saitama Wild Knights entraînés par l’ex-coach néo-zélandais Robbie Deans.
Cette situation complique les plans de Robertson pour renouveler la position clé d’ouvreur en vue de la Coupe du monde 2027 en Australie. Avec Beauden Barrett (33 ans) et Damian McKenzie (29 ans) qui vieillissent, la relève tarde à se dessiner. Récemment, Harry Plummer (26 ans), le demi d’ouverture des Blues, avait évoqué le retour potentiel de Mo’unga comme un facteur déterminant dans sa décision de quitter la Nouvelle-Zélande pour rejoindre Clermont en France.