L’Union Bordeaux-Bègles a terminé premier de sa poule de Champions Cup, devant notamment le Stade-Toulousain.
Grâce à ce 20/20 effectué en phase de poule, l’UBB s’offre le droit d’accueillir tous ses matches de phase finale avant une éventuelle finale.
Le manager Bordelais Yannick Bru a exprimé sa satisfaction. Extrait:
“La première partie du chemin est bien réussie. En étant dans la poule de Toulouse, on savait que le moindre faux pas nous coûterait un déplacement en phase finale. On connaît l’importance de recevoir et d’être dans le confort logistique.
On savait que ce serait physique et frontal, avec un gros rendez-vous sur les duels et la ligne d’avantage et nous avons été absents. Nous avons beaucoup subi, beaucoup reculé et nous avons concédé deux essais. Nous avons été maladroits, passifs, manquant d’énergie aux contacts. À la mi-temps, nous n’étions pas contents. Nous sommes devant à la pause mais c’était une escroquerie.
Cette phase de poules nous a apporté de la confiance malgré les rotations dans l’effectif, des victoires alors que des têtes de gondoles n’étaient pas là. Encore aujourd’hui, Louis Bielle-Biarrey est forfait avant le match et il n’est pas facile de jouer sans Cyril Cazeaux, Adam Coleman et Jonny Gray en deuxième ligne, ni Pierre Bochaton. Nous avons aussi perdu Romain Buros la semaine dernière, mais malgré tout, les connexions fonctionnent. C’est cela qui rend le groupe heureux. On arrive à faire des rotations.”
Interrogé via Midi Olympique, Yannick Bru avoue avoir reçu un SMS de la part de Guys Novès. Extrait:
“Je viens de regarder mes textos. J’ai eu une piqûre de rappel avec un message de Guy Novès, qui me disait : “Attention Yannick le plus dur est devant.” Notre challenge est de s’inviter à la table des meilleurs, d’y être constants quand on y est et essayer de rester tout en haut dans l’excellence. Ce dernier challenge est devant nous. Mais pour l’instant, nous n’avons rien gagné. Nous avons fait des efforts pour être en position de force mais l’armoire à trophée est toujours vide. Nous avons le plus dur à faire : assumer un statut provisoire.”