Ce samedi, à l’occasion de la 15e journée du Top 14, le Stade Toulousain accueillera le Montpellier Hérault Rugby pour un derby tant attendu.
Une rencontre qui s’annonce déjà sous tension, non seulement en raison de l’intensité habituelle des affrontements entre les deux clubs mais aussi en raison de la présence de l’arbitre Benoit Rousselet, un homme qui a récemment fait l’objet de critiques virulentes.
En effet, l’arbitre Benoit Rousselet a été au cœur d’une polémique à la fin de l’année 2024.
Lors d’un match entre le RC Vannes et l’Union Bordeaux-Bègles, Benoit Rousselet s’est retrouvé sous le feu des projecteurs après une rencontre particulièrement mouvementée.
Alors que le RC Vannes menait 29-7 à la mi-temps, les Bretons ont vu leur avance fondre comme neige au soleil pour finalement perdre 29-37 face à Bordeaux-Bègles. Un retournement de situation qui a laissé un goût amer aux joueurs et au staff vannetais, mais surtout qui a suscité l’indignation du manager du club, Jean-Noël Spitzer.
Le coach n’avait pas hésité à dénoncer « une iniquité » dans l’arbitrage. Il avait fait part de son sentiment que l’arbitre, voyant l’écart de score, aurait volontairement modifié son approche pour rééquilibrer le match en faveur de Bordeaux-Bègles, une équipe en lutte pour le titre.
« L’arbitre voit le score qui se creuse pour une équipe qui doit jouer le titre. C’était évident qu’il allait changer le curseur à la pause, qu’il allait rééquilibrer les choses », avait déclaré Spitzer. Il ajoutait, visiblement frustré : « C’est facile de nous mettre la tête sous l’eau, ça ne prêtera pas à conséquence. » Pour lui, ce genre de traitement est devenu récurrent : « Ce n’est pas la première fois qu’on est arbitré comme des petits. »
Ces déclarations n’étaient pas passées inaperçues, et la Fédération Française de Rugby (FFR) avait rapidement réagi en infligeant une sanction au manager du RC Vannes : une semaine de suspension avec sursis pour « non-respect du devoir de réserve ». De plus, le club breton avait écopé d’un blâme officiel pour des propos jugés « portant atteinte à l’intégrité de la FFR ». Mais la controverse n’a pas épargné Benoit Rousselet, dont la gestion du match a été largement critiquée par les observateurs.
Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que le nom de Benoit Rousselet faisait parler de lui à Ernest-Wallon. En octobre 2022, lors d’un match entre le Stade Toulousain et la Section paloise, l’arbitre avait déjà été au centre d’une polémique. Sa gestion de la rencontre avait divisé, et les débats autour de ses décisions avaient alimenté de vives discussions dans les tribunes.
À quelques heures du coup d’envoi du derby entre Toulouse et Montpellier, le regard sera donc tourné vers l’arbitre, qui devra faire face à un accueil probablement mitigé.
Si la tension sur le terrain sera indéniable, l’arbitrage de Benoit Rousselet sera scruté de près, et toute décision controversée risque une nouvelle fois d’enflammer les débats.
Le public toulousain n’a pas oublié les précédentes polémiques, et chaque décision de l’arbitre pourrait être analysée sous un prisme sensible. Il reste à savoir si Benoit Rousselet saura se montrer à la hauteur de cet environnement à forte pression.
Malheureusement il est pas au niveau plusieurs polémique mais on le laisse en Top 14 .
Dommage car les joueurs de l’école pense qu’il a raison car on leur dit que l’arbitre a toujours mais quand on voit ces arbitres car il est pas seul . Dommage