L’Union Bordeaux-Bègles (UBB) a décidé d’attaquer en justice le pilier droit de l’Aviron Bayonnais, Tevita Tatafu, pour non-respect d’un pré-contrat signé avec le club girondin.
Un retournement de situation inattendu
Le 26 janvier, l’Aviron Bayonnais annonçait la prolongation de son international jusqu’en 2030, une décision surprenante alors que Tatafu avait déjà signé un engagement avec Bordeaux-Bègles pour les quatre prochaines saisons. Le joueur, sous contrat avec Bayonne jusqu’en 2026, disposait pourtant d’une clause de sortie qu’il avait activée en temps voulu.
L’UBB, qui avait fait du pilier droit une priorité de son recrutement, estime donc avoir été lésée par ce revirement. Son président, Laurent Marti, avait sécurisé l’accord avec une clause pénale, renforçant ainsi la position du club bordelais dans ce dossier.
Une bataille juridique inévitable
Face à ce retournement de situation, et selon les informations de Midi Olympique, Bordeaux-Bègles compte faire valoir ses droits devant la justice. La jurisprudence penche en sa faveur : lorsqu’un joueur ne respecte pas un pré-contrat, il doit généralement verser une indemnité équivalente à une année de contrat.
Une rivalité qui s’intensifie
Cette affaire vient s’ajouter aux tensions déjà existantes entre les deux clubs, notamment entre le président bayonnais, Philippe Tayeb, et le manager Yannick Bru. L’UBB et l’Aviron Bayonnais s’affrontent ce week-end lors de la 16e journée du Top 14, dans un contexte électrique.
Sur le terrain, Bayonne cherchera à réagir après deux défaites, tandis que Bordeaux voudra se relancer après un revers à domicile. Reste à savoir si Tatafu, incertain en raison d’un problème au genou, sera aligné pour ce choc sous haute tension.