Samedi, deux clubs en pleine crise vont s’affronter : le Stade-Français Paris et le Stade Rochelais.
Le club de la Capitale est lanterne rouge du Top 14 suite à sa défaite concédée contre Toulon, à Mayol, le week-end dernier.
De son côté, le Stade Rochelais enchaine les défaites depuis de nombreuses semaines et dégringole au classement du Top 14.
Les Maritimes vont vouloir arrêter l’hémorragie, ce samedi à Jean-Bouin, à l’occasion de la 18ème journée du Top 14.
Midi Olympique nous informe qu’une réunion s’est tenue au club, lundi matin. Les techniciens Rochelais se sont réunis pour faire le point et rapidement remobiliser leurs troupes.
Si certains supporters Rochelais réclament du changement à la tête de l’équipe, pour l’heure, la stabilité est de mise.
D’ailleurs, le renfort de Romain Sazy ne devrait pas se concrétiser, du moins pas avant l’été prochain… Sauf si l’équipe venait à lâcher totalement son staff ce samedi contre Paris.
Le Stade Rochelais va d’ailleurs pouvoir compter sur le retour de son talonneur Pierre Bourgarit afin de redresser la barre.
Il va rapidement retrouver le brassard de capitaine et tenter de ramener son équipe dans le droit chemin.
Il s’est confié via Midi Olympique suite aux sifflets entendus à Marcel-Deflandre, le week-end dernier. Extrait:
“Ca fait drôle d’avoir ces sifflets à la mi-temps. D’un autre côté, j’espère que ça va marquer un peu nos esprits et que ça va nous galvaniser pour la suite. Il faut donner peut-être 5 ou 10 % de plus que par le passé. Il faut qu’on s’habitue à refaire des choses qu’on faisait inconsciemment avant et qu’aujourd’hui on ne fait pas. Si on règle ça, ça va régler beaucoup de problèmes. Je ne vais pas vous les donner sinon vous allez faire les gros titres.
La communication sur le terrain : annoncer son rôle en défense ou attaque, ça paraît tout bête mais quand il y a quinze bonshommes qui parlent sur le terrain… Ce sont des choses qui aident et qui, sous fatigue, permettent de ne pas faire un effort supplémentaire parce que, justement, quand on ne parle pas, on veut compenser quelque chose qu’on n’a pas besoin de compenser quand on communique. J’insiste beaucoup là-dessus la semaine.”