Alors que Romain Ntamack a dû purger l’intégralité de sa suspension après son exclusion face au pays de Galles le 31 janvier dernier, son homologue irlandais, Garry Ringrose, bénéficiera d’un allègement de peine et pourra disputer la dernière journée du Tournoi des 6 Nations contre l’Italie. Une différence de traitement qui ne passe pas inaperçue.
Le 22 février, lors du match entre l’Irlande et le pays de Galles comptant pour la 3e journée du Tournoi, Garry Ringrose a écopé d’un carton rouge pour un plaquage dangereux à hauteur de la tête. Son exclusion a débouché sur une suspension de trois semaines, le privant du choc contre la France le 8 mars à Dublin.
Cependant, une particularité vient bouleverser la donne : en acceptant de suivre le programme “Head Contact Process” instauré par World Rugby, l’Irlandais voit sa sanction réduite à deux semaines seulement. Ainsi, au lieu de manquer les deux derniers matchs de l’Irlande dans la compétition, il sera finalement disponible pour affronter l’Italie lors de la dernière journée, un match potentiellement décisif pour le titre.
Une jurisprudence qui interroge
Ce traitement de faveur contraste fortement avec celui réservé à Romain Ntamack, suspendu dans des circonstances similaires mais contraint de purger l’intégralité de sa sanction. En effet, le demi d’ouverture du XV de France n’avait pas été autorisé à comptabiliser un match du Stade Toulousain pour alléger sa peine, ce qui l’a privé des affrontements contre l’Angleterre et l’Italie.
Cette disparité dans l’application des règles a rapidement fait réagir, y compris outre-Manche, où plusieurs médias anglo-saxons ont relevé cette incohérence.
Un rendez-vous crucial pour les Bleus
Les joueurs de Fabien Galthié auront l’occasion de faire abstraction de cette controverse dès le 8 mars à Dublin, où ils devront s’imposer face à l’Irlande pour rester dans la course au titre. Le Tournoi des 6 Nations 2025 se conclura ensuite le 15 mars par une ultime confrontation contre l’Écosse, au Stade de France.