Lors de la rencontre opposant l’USAP à Bordeaux, samedi 1er mars, Matthieu Jalibert a été la cible de sifflets et de gestes inappropriés en quittant la pelouse. Une scène qui a rapidement provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.
Le match entre l’USAP et l’UBB a connu un épisode particulièrement marquant en deuxième mi-temps. Remplacé à la 69e minute, l’ouvreur bordelais Matthieu Jalibert a quitté le terrain sous les sifflets nourris du public d’Aimé Giral.
Pire encore, plusieurs spectateurs ont été aperçus en train de lui adresser des gestes déplacés, notamment des doigts d’honneur, une scène captée par les caméras de Canal +. Parmi eux, une supportrice catalane a particulièrement attiré l’attention, devenant rapidement le symbole de cet incident.
Indignation sur les réseaux sociaux
Ces images ont aussitôt déclenché une vague de réactions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont dénoncé un manque de respect envers le joueur et un comportement en contradiction avec les valeurs du rugby, où la passion et la rivalité sportive ne devraient jamais virer à l’intolérance.
Cependant, l’affaire a également pris une tournure plus virulente. La supportrice à l’origine des gestes déplacés a été violemment prise à partie en ligne, certains allant jusqu’à la qualifier de “honte du rugby”.
La réponse ironique de Jalibert
Face à cette hostilité, Matthieu Jalibert n’a pas tardé à réagir. Sur Instagram, il a publié une story ironique, reprenant les images de l’incident accompagnées de la légende :
“Toujours bien reçu ici, une belle image pour notre sport.”
Un message empreint de sarcasme, dénonçant avec subtilité le manque de fair-play dont il a été victime.
Une polémique aux multiples interprétations
Toutefois, certains internautes ont tenu à nuancer les faits, estimant que “il n’y a pas de fumée sans feu”. Selon eux, l’attitude de Jalibert sur le terrain, parfois perçue comme du chambrage, aurait pu exacerber l’hostilité du public catalan.
Quoi qu’il en soit, cet incident illustre une nouvelle fois la montée des tensions dans les stades, où l’émotion du jeu ne doit jamais justifier des débordements irrespectueux.
Elle doit être interdite de stade et