À quelques jours du choc entre l’Irlande et la France, programmé samedi 8 mars pour la 4ᵉ journée du Tournoi des Six Nations, l’ancien ailier du XV de France Yoann Huget replonge dans ses souvenirs.
Fort de ses 62 sélections sous le maillot bleu, l’ex-joueur du Stade Toulousain, retraité depuis 2021, se remémore l’atmosphère si particulière qui précède ces grandes affiches.
Dans un entretien accordé à RMC, l’ancien international raconte ces derniers jours passés à Marcoussis, où la tension monte progressivement :
“On sent les coachs un peu plus tendus que d’habitude.”
Mais pour lui, c’est surtout au moment de quitter le Centre National de Rugby que l’intensité change de dimension :
“Ce qu’on aime avant tout, c’est partir de Marcoussis, parce qu’on est un peu dans notre bulle. On n’a pas cet effet médiatique, on est protégés. Mais c’est surtout quand on arrive en Irlande ou en Angleterre qu’on ressent la pression du public et des médias. Les journalistes sont deux fois plus nombreux au bord du terrain lors de la mise en place. Là, on se dit que c’est un match important et la pression monte à partir du jeudi, quand on quitte le CNR.”
Avec 14 essais inscrits en Bleu, Huget connaît bien l’adversaire que s’apprête à affronter le XV de France. Il compare d’ailleurs le XV du Trèfle à des “machines de fêtes foraines qui poussent les pièces”, une manière imagée d’évoquer leur capacité à maintenir une pression constante sur leurs adversaires.
Un défi de taille attend donc les hommes de Fabien Galthié, qui pourront toutefois compter sur le retour de Romain Ntamack à l’ouverture pour tenter de faire tomber les Irlandais sur leurs terres.