Le troisième ligne du XV de France, Paul Boudehent s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a confirmé être un fervent catholique.
Il explique ne rien imposer à personne. Extrait:
Mais c’est quelque chose d’assez personnel et que je n’impose à personne. Si quelqu’un veut m’en parler, la porte est ouverte mais je ne ferai jamais le premier pas, concernant la religion. Et puis, je n’aime pas trop le terme “refuge” que vous employez. Un refuge, ça signifierait que je me tourne vers Dieu quand les choses vont mal ; que je prie pour lui demander quelque chose, ou pour trouver des solutions là où je ne vais pas les chercher d’habitude… Je ne vis pas ma foi comme ça.
Dans la foulée, il indique que plus jeune, il souhaitait devenir hockeyeur professionnel. Extrait:
Hockeyeur professionnel ! J’en ai fait longtemps, du hockey. Mon papa me rappelait l’autre jour au téléphone ce match où je m’étais bagarré avec un adversaire et que le père de celui-ci avait tenté de descendre sur la glace pour s’interposer…
Il précise qu’au hockey, la bagarre est toléré. Extrait:
Dans une majorité de ligues, c’est même autorisé, oui. Mais à certaines conditions… Il faut que les mecs tiennent sur leurs pantins, lâchent les crosses, les gants… Et là, ceux qui enlèvent le casque sont ceux qui en veulent le plus ! (rires)
Les arbitres se mettent à proximité des belligérants et sifflent la fin de la bagarre dès qu’un mec pose le genou au sol. Autour, tu as aussi tous les autres qui regardent et encouragent. (il marque une pause) En fait, ça empêche les petits d’aller chercher la merde aux grands, comme ça se passe si souvent au rugby. Depuis que le hockey a instauré cette règle, il n’y a d’ailleurs plus de bagarre ou presque, sur la glace…
Parce que les mecs qui chambrent savent qu’il y aura des représailles, derrière. Je vais vous donner un exemple : si je vais chercher “Manny” Meafou sur un terrain de rugby, je ne risque rien avec les règles actuelles. En revanche, si le règlement change et devient un jour comme au hockey, je vais peut-être y réfléchir à deux fois ! (rires) Voilà, je voulais donc être hockeyeur et agriculteur, aussi. Maquignon, ça m’aurait plu… Comme mes grands-parents maternels, en fait : ils élevaient des Charolaises en Vendée. J’ai vécu dans leur ferme mes meilleurs souvenirs de gamin. Toute la journée, on était avec les animaux, dans les champs… C’était la liberté totale…
Pour conclure, Paul Boudehent explique détenir un CAP de boucher. Extrait:
Moi, la première fois que je suis entré dans la chambre froide d’un boucher, j’ai été impressionné et presque ému. J’avais l’impression de visiter un monument. Ces bêtes, elles avaient été abattues pour nous nourrir. C’était leur sacrifice et cette viande, le boucher l’avait travaillée avec tout son art, toutes ses connaissances. La vache, le boucher la respecte donc comme l’éleveur l’avait respectée avant lui.