Ce samedi, le XV de France défiera l’Irlande à Dublin dans le cadre de la 4ème journée du Tournoi des Six-Nations.
A l’approche de cette rencontre, le talonneur international Français Peato Mauvaka s’est confié via La Dépêche.
Ce-dernier explique que les Bleus se sentent bien à l’approche de cette rencontre choc. Extrait:
On se sent bien, on vient de finir le dernier gros entraînement, ça s’est bien passé. Tout est clair dans notre jeu, dans nos têtes, et on est prêts à affronter l’Irlande.
Il analyse la décision de Fabien Galthié de composer un banc avec sept avants pour seulement un trois-quarts. Extrait:
C’est un choix, une stratégie qu’on a. On sait, si on veut être dominants ou matcher avec les grosses équipes, que ça commence devant. Tout ce qui est conquête, le combat, la défense et les rucks, c’est sûr que pour les trois-quarts, si tes avants font le “taf”, et même plus, c’est toujours bénéfique. Et ça en impose un peu en plus. Après, on sait qu’en 7-1, on a un peu plus d’une mi-temps pour s’envoyer à fond, ne pas en garder et tout donner. On ne calcule pas.
Il rappelle dans la foulée qu’il s’agira de son premier match avec l’équipe de France, en Irlande. Extrait:
Oui c’est vrai, mais je connais ce stade pour y avoir joué avec Toulouse (trois demi-finales de Champions Cup perdues en 2019, 2022 et 2023, NDLR). On sait que l’équipe d’Irlande, les 15 de départ, c’est presque l’équipe du Leinster. J’ai un peu l’habitude de ça. Et honnêtement, ce n’est pas le plus important. Ce n’est pas parce que tu connais le stade ou pas que tu seras meilleur ou moins bon. Mais j’espère que je serai meilleur (rires).
Il estime que l’équipe de France a tourné la page de la défaite frustrante concédée en Angleterre. Extrait:
Il faut toujours passer à autre chose. On a une chance de gagner ce Tournoi et ça va passer par ce week-end. Je pense qu’on a moins de pression qu’eux (les Irlandais, NDLR) qui jouent chez eux et qui espèrent faire le Grand Chelem. On sait que pour beaucoup d’entre nous dans ce groupe, on a l’habitude de jouer des phases finales. On a dit dans la semaine que si on voulait gagner le Tournoi, il fallait le prendre comme une demi-finale.
Dans la foulée, il raconte la concurrence saine qui règne entre lui et Julien Marchand, en équipe de France mais également à Toulouse. Extrait:
Je pense que c’est pareil pour moi. On se tire la bourre, que ce soit dans les matchs ou même aux entraînements, sur les petits détails, le physique, les touches et les mêlées. On essaie toujours de ressortir le meilleur de nous-mêmes. S’il n’était pas là, je ne pense pas que j’en serais là aujourd’hui.
Pour conclure, Peato Mauvaka évoque la très bonne forme du Stade-Toulousain durant la période des doublons. Extrait:
Oui, sauf le dernier où on était en muscu. Mais à chaque pause de récup, on regardait pour voir ce qu’ils faisaient. On est hyper contents de l’investissement du club, des jeunes. On a l’impression qu’après le Tournoi, il va falloir qu’on se tire la bourre pour reprendre notre place. Quand tu regardes les matchs, t’as l’impression qu’ils n’ont pas besoin des internationaux. C’est ce qui est bien. Avant, on avait un peu de mal à se séparer des internationaux.
On se disait que si on perdait, c’était parce qu’ils n’étaient pas là. Je dis “on” parce que j’étais à cette place aussi. Dès le début de saison, on fait monter plusieurs jeunes, on mixe les groupes. À Toulouse, il n’y a plus de superstars. On s’entraîne tous ensemble et on a l’habitude de se retrouver. C’est ce qui se ressent sur le terrain. Tu sais que les internationaux ne sont pas là, tu joues libéré. Il y a beaucoup de jeunes qui toquent à la porte et qui sont plutôt très bons.