Avec 82 sélections en équipe de France et quatre Tournois des 6 Nations remportés, dont trois Grand Chelems, Imanol Harinordoquy suit de près le parcours des Tricolores.
À l’approche de leur ultime affrontement face à l’Écosse, l’ancien troisième ligne ne doute pas de leur capacité à s’imposer.
Pour le site officiel de la compétition, Imanol Harinordoquy s’attend à une nette domination française. Extrait :
Je pense que ça va être compliqué pour les Écossais, samedi, d’autant que je sens les Français très motivés. Bien sûr, on a toujours beaucoup de respect pour l’Écosse, mais je pense que les Bleus vont largement dominer ce match. Ils vont le prendre par le bon bout, imposer leur jeu dès l’entrée, et avec leur puissance de frappe, ça risque d’être très dur pour les Écossais de résister, que ce soit dans l’animation offensive ou dans l’impact physique.
Séduit par le jeu pratiqué par les hommes de Fabien Galthié, il loue leur talent offensif. Extrait :
Dès qu’il y a du désordre, un turnover, elle est capable de réaliser des choses qu’aucune autre équipe ne sait faire. Il y a une justesse de passe, une vista incroyable, et on a retrouvé ce petit truc – on n’aime pas trop l’expression –, mais ce ‘french flair’. On tente, on ose.
Pourtant, un goût d’inachevé demeure après la défaite face à l’Angleterre. Extrait :
Ce match contre les Anglais va laisser des regrets, c’est sûr. Si on gagne le Tournoi, il restera cette idée qu’on aurait pu faire un Grand Chelem. Et ça, ça aurait été exceptionnel, surtout que ça n’a jamais été fait une année impaire avec trois déplacements.
Samedi soir, les Bleus auront l’occasion de décrocher leur 19e titre dans la compétition et le deuxième sous l’ère Galthié.
Un enjeu majeur, selon Imanol Harinordoquy. Extrait :
Ce qui compte surtout, c’est de gagner des titres. Oui, cette équipe joue très bien, elle a des moyens d’entraînement qui n’avaient jamais été mis en place auparavant… Mais au final, en cinq ans, il n’y a eu qu’un seul Tournoi gagné. Pour moi, c’est ça le vrai enjeu : concrétiser tout le travail accompli, tout le vécu accumulé, et commencer à s’imposer durablement sur la scène mondiale. Parce que pour dominer le rugby, il ne suffit pas de gagner des matchs. Il faut gagner des titres.