Le troisième ligne du XV de France, Grégory Alldritt s’est confié via L’équipe à l’approche du match contre l’Ecosse, programmé ce samedi soir au Stade de France.
Ce-dernier explique que le fait de devenir capitaine des Bleus ne change rien pour lui. Extrait:
Pour ma part, honnêtement, ça ne m’a rien changé du tout. On est sur la fin d’un Tournoi, le fonctionnement est en place depuis le début. On a continué dans ce qui avait été construit depuis cinq semaines. Donc aucun changement, strictement rien.
Il ne le cache pas : les Bleus sont très très excités à l’approche de cette rencontre. Extrait:
Il y a beaucoup, beaucoup d’excitation. Je nous sens tous concernés. On est tous motivés. On a tous hâte d’être à demain (samedi) soir. On s’est prouvé à nous-mêmes sur les derniers matches qu’on prenait beaucoup de plaisir sur le terrain. Avant de parler des victoires, de tout ce qu’on a pu faire, nous, on s’est régalé sur le terrain.
Le mot d’ordre de cette semaine a été de continuer comme ça. Sans oublier tout de même le sale boulot parce que c’est grâce à ça qu’on gagne. Mais continuer à prendre du plaisir entre nous. Jusqu’à maintenant, en tout cas, ç’a été un 6 Nations formidable pour nous.
Il confirme que les Bleus n’ont cessé de progresser depuis le début du Tournoi. Extrait:
Bien sûr, on a progressé. Je crois beaucoup au destin. Est-ce qu’on aurait fait ce match en Irlande (victoire 42-27) et ce match en Italie (victoire 73-24) si on avait gagné en Angleterre ? On ne le saura jamais. En tout cas, on a progressé petit à petit. On a progressé par rapport aux années précédentes aussi, parce qu’on arrive à notre dernier match du Tournoi et on a les cartes en mains pour le gagner. Ce qui n’était pas le cas sur plusieurs Tournois précédents. Je pense qu’on a gagné en maturité, on a gagné en consistance. J’espère qu’on le prouvera encore samedi soir.
Dans la foulée, il explique pourquoi ce titre est très important pour le XV de France. Extrait:
Ça valide une étape de plus. Il n’y a rien de banal dans un titre. Pouvoir soulever un trophée, marquer un petit peu plus l’histoire, voir des sourires en tribunes, rendre fiers nos familles, etc. ce sont toujours des moments inoubliables. Au final, on joue pour ça.
Et cette visite aux Invalides a encore renforcé tout ça, parce qu’en échangeant avec les blessés de guerre, ils nous ont dit qu’ils étaient extrêmement sensibles à nos performances du week-end. Ça rajoute encore plus de sens et encore plus de motivation à tout ce qu’on fait la semaine et à ce pour quoi on enfile ce maillot quand on rentre le week-end. C’est venu encore une fois rajouter un petit peu plus d’envie d’être à samedi soir.
Il explique également comment il a retrouvé son niveau de jeu, lui qui était en difficulté lors de la Tournée d’automne. Extrait:
Le capitanat est anecdotique parce que je suis capitaine de cette équipe ce week-end mais notre capitaine sur le Tournoi et le capitaine du quinze de France, ça reste Antoine (Dupont). J’ai un rêve en tête et j’espère qu’il se réalisera demain (samedi).
Concernant mon niveau, j’ai beaucoup travaillé. C’est la vie d’un sportif de haut niveau. Et je pense qu’au final, il faut prendre ça avec un peu de légèreté aussi. Il y a toujours des hauts et des bas. Alors, quand on est dans un bas, il faut le reconnaître et l’accepter. C’est ce que j’ai essayé de faire.
Je continue à travailler. Je ne suis pas encore arrivé à mon meilleur niveau. Je pense que je peux encore progresser. Je peux encore être meilleur. J’en suis persuadé en tout cas. Je continue mon petit bout de chemin. Et j’espère que je continuerai à progresser.
Pour conclure, il dévoile le programme de la journée de samedi, avant le match. Extrait:
C’est une journée repos avec une grasse matinée, une sieste, un petit peu de rugby s’il y a les matches à la télé, ou un petit peu de golf car il y a un gros tournoi en ce moment (The Players Championship). Là-dessus, il n’y a pas de consigne stricte.
Quand on entre sur le terrain, on n’a pas besoin de savoir le score de l’Irlande (en Italie) et de l’Angleterre (au pays de Galles). Quand on enfile le maillot, on veut tout donner et on veut absolument gagner tous les matches qu’on joue. Donc, qu’importe le résultat, ça n’impactera pas notre préparation.