Le nouveau président de la Ligue Nationale de Rugby, Yann Roubert s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier confirme vouloir sévir davantage les clubs du Top 14 qui tenteraient de contourner le Salary Cap.
Il fait le point sur la situation. Extrait:
Je parlais régulièrement de ce sujet avec Pierre-Yves avant même mon élection, et nous sommes d’accord sur le fait qu’il faut aller vers une plus grande sévérité, notamment en cas de récidive. Il s’agira d’un des premiers sujets sur lesquels nous allons nous pencher avec le bureau et le comité directeur, pour effectivement renforcer notre arsenal de dissuasion pour les éventuels tricheurs.
Il évoque les sanctions qui pourraient être encourues par les clubs en récidive. Extrait:
On parlerait ici a minima de retraits de points, et cela pourrait tout bonnement aller jusqu’à la relégation sportive en cas de récidive. Je préfère garder la primeur de ces discussions au sein des instances de la Ligue, mais je ne fais pas mystère en disant que je suis pour une plus grande sévérité, et que mes sanctions doivent pouvoir aller jusqu’à la relégation d’un club, en cas de triche avérée et répétée.
Dans la foulée, il fait le point sur l’affaire Jaminet et son transfert vers le Stade-Toulousain. Extrait:
Pour le coup, le sujet entre la Ligue nationale de rugby et Toulouse a été traité en médiation, donc il est purgé du point de vue de la LNR. Après, il se trouve que l’A2R s’est saisie du dossier et va faire ses diligences en toute indépendance. Donc c’est un sujet qui ne concerne plus que l’A2R.
Pour conclure, Yann Roubert explique vouloir donner les pleins pouvoirs au Salary Cap manager afin que la tricherie soit bannie du rugby Français. Extrait:
On aimerait pouvoir lui donner des pouvoirs de police, évidemment (rires). Mais il faudra bien sûr l’accompagner avec toutes les forces possibles du rugby français. Pas seulement la Ligue nationale de rugby, pour le coup, mais aussi les clubs, les joueurs, les agents et l’A2R. Tout le monde doit tirer dans le même sens pour bannir la tricherie du rugby professionnel français. Parce que c’est potentiellement un danger mortel pour lui.