Le XV de France ne sait plus gagner. Pire, les Bleus ne savent plus rivaliser. Les Tricolores se sont lourdement inclinés contre l’Angleterre sur le score de 44 à 8.
Sur son site, RMC Sport nous informe que la situation devient compliquée pour le staff des Bleus composé de Jacques Brunel, Sébastien Bruno et Julien Bonnaire.
Selon les informations RMC, certains joueurs ne se sentent pas soutenus en interne. Pire: ils ne savent pas où aller ni quoi mettre en place. Extrait:
“L’accumulation des défaites ne va faire que renforcer ce sentiment, corroboré par les joueurs eux-mêmes. Depuis peu, et selon un proche de l’un d’eux, “les joueurs ne se sentent pas soutenus en interne, ils ne savent pas ce que le staff attend d’eux, ils ont le sentiment que le staff lui-même ne sait pas où aller ni quoi mettre en place”. Après le match, dans les entrailles de Twickenham, certains, comme Parra, n’ont pas hésité à jeter ce pavé dans la mare: “Les Anglais savent où ils vont, ils sont sûrs de ce qu’ils doivent faire, alors que chez nous, ce n’est pas du tout le cas”.
Déjà quelques jours auparavant, un trois-quarts soulignait que certaines séances vidéos n’apprenaient rien aux joueurs. “On travaille au coup par coup, au match par match, un travail à réaction” confirme-t-il. Avant d’aller défier les Anglais, et de manière symptomatique, on a dit aux joueurs qu’avec Tuilagi, les Anglais allaient défier au milieu du terrain.
La défense a été travaillée, mais visiblement pas le travail du fond de terrain sur les jeux aux pieds de pression, d’occupation ou de déplacement. Contrairement aux justifications a posteriori de Jacques Brunel. “C’est bien de dire que les Anglais vont jouer dans notre dos, c’est mieux de le préparer à l’entrainement…”, dit un autre joueur.
Le staff réfute cette impréparation et précise en coulisses que dès le surlendemain du match contre le pays de Galles, les joueurs étaient bombardés de coups de pied, chandelles ou rasant. Mais dans l’ensemble, Jacques Brunel et les autres susciteraient les critiques. Même si Julien Bonnaire, jugé comme un gros bosseur, aurait tout de même grâce aux yeux de certains.”