Guy Novès, ancien sélectionneur du XV de France, a rendez-vous ce jeudi au tribunal des prud’hommes de Toulouse où il réclame 2,8 millions d’euros à la Fédération française de rugby pour son licenciement en décembre 2017.
Ce jeudi, Guy Novès saura. L’ancien sélectionneur du XV de France a rendez-vous au tribunal des prud’hommes de Toulouse pour assister à l’audience où il défendra ses droits contre la Fédération française de rugby (FFR) qu’il accuse de licenciement abusif. L’ancien entraîneur de Toulouse avait été démis de ses fonctions de sélectionneur le 27 décembre 2017 pour “faute grave”, deux ans après sa nomination au poste par Pierre Camou, ancien président de la FFR (décédé le 15 août 2018) qui n’était plus en poste au moment des faits.
“Ils m’ont pris pour un idiot”
C’est le caractère de son licenciement que va contester Novès, qui réclame 2,8 millions d’euros. “L’une de mes filles a même le sentiment que c’est le combat de ma vie”, avait-il confié la semaine dernière dans une interview au Monde. “Ils m’ont pris pour un idiot, avait-il également ajouté sans préciser le nom des personnes qu’il visait. Je ne peux pas m’enfoncer, ce n’est pas dans ma nature. Ils m’ont fait mal, et il va falloir qu’ils s’expliquent.”
Laporte absent, une personnalité attendue pour la FFR
C’est donc pour ce jeudi où il croisera la FFR mais pas Bernard Laporte, son président à l’origine de ce départ. L’avocat Joseph Aguera défendra les intérêts de la Fédération et sera accompagné d’une personnalité dont l’identité a été cachée avant l’audience. L’un des enjeux du dossier concernera aussi le type de contrat dont il bénéficiait à la Fédération.
Le type de contrat au cœur de l’audience
Avant sa nomination comme successeur de Philippe Saint-André en 2015, Novès était déjà sous contrat avec la FFR depuis quelques mois en tant que conseiller du président Pierre Camou. Les deux parties s’opposeront jeudi sur le sujet. Car si c’est un CDI et non CDD, le montant de l’indemnisation à verser serait nettement inférieur pour la Fédération.