Guy Novès est longuement revenu dans le Midi Olympique sur le procès qui l’oppose à la Fédération Française de rugby.
Il est notamment revenu sur les attaques virulentes de l’avocat de la FFR qui l’ont touché, même s’il se devait de ne pas réagir : “J’avais reçu tellement de textos, en amont, me souhaitant « bon courage » que je me doutais que ça allait être dur ! (il sourit) L’avocat de la FFR était dans son rôle, j’imagine. Mais les propos employés à mon égard m’ont énormément touché. Ils étaient mensongers. Je ne m’attendais pas à tant de violence. Je pensais que ces gens auraient, à mon égard, un minimum de classe. C’était des attaques personnelles. À les écouter, ma vie ne vaut rien.”
Guy Novès explique qu’il a vécu 1h45 difficile durant la plaidoirie de l’avocat et qu’il s’estime sali : “Quand il y a un feu rouge, je m’arrête. Je suis respectueux de la hiérarchie et de la loi. Ça faisait partie des moments que j’avais à vivre, je l’ai fait. On m’avait dit de ne pas bouger et je n’ai pas bougé. J’ai écouté, j’ai entendu, j’ai attendu que cela passe. Pendant une heure et pas 45 minutes, comme cela lui avait été demandé mais que, bizarrement, il n’a pas respecté, Maître Aguera m’a sali, en me présentant notamment comme quelqu’un à l’orgueil démesuré.”