Rien ne va vraiment plus à Perpignan. Le club est condamné à re-descendre en Pro D2 une saison après son retour en Top 14.
En interne, si le président François Rivière fait mine que tout va bien, il est en réalité très critiqué.
Dans son édition du jour, le quotidien régional L’Indépendant relaie des propos de supporters, de partenaires ou encore d’actionnaires qui ne veulent plus de ce président:
« Le président est un as de la communication. Alors que tout s’effondre, pas d’inquiétude, il fait grand soleil sur l’USAP. »
« C’est l’hémorragie, il ne reste presque plus personne au conseil d’administration. On ne peut pas continuer comme ça. »
« Le paradoxe, c’est qu’il a déboursé 10 millions d’euros dans le club alors qu’il en a été le pire dirigeant. Le salut de l’USAP ne peut venir que du départ de François Rivière. »
« Il ne comprend rien, il parle trop et multiplie les erreurs. Il n’inspire plus confiance. En vérité, il ne se passe pas grand-chose à l’USAP depuis qu’il est là. »
« C’est totalement surréaliste. Ils ont voulu le plus beau machin du monde (centre d’entraînement) sans en avoir les moyens. »
« L’an dernier, la communication du club était axée sur l’idée qu’il fallait remettre l’USAP à sa place en Top 14, que la Pro D2 était une anomalie. Or, là, on vient de démontrer le contraire. Avec ce président, la vraie place de l’USAP est en Pro D2. »