Si le XV de France a un peu sauvé l’honneur en aplatissant par deux fois en toute fin de match, rien ne sauvera réellement sa prestation en Irlande ce dimanche (26-14), lors de l’avant-dernière journée du Tournoi des Six Nations. Pour Thomas Lombard, la maîtrise irlandaise était totale.
Maigre lot de consolation mais qui évite tout de même l’humiliation. Le XV de France s’est incliné en Irlande ce dimanche (26-14), lors de l’avant-dernière journée du Tournoi des Six Nations. Avec deux essais marqués en fin de match, les Bleus évitent le zéro pointé… mais ne pourront pas s’appuyer sur cet argument selon Thomas Lombard.
“On défend avec du courage mais on finit par sauter”
“En fin de match, les Irlandais ont un peu baissé le pied, le match était plié. Les Français ont poussé pour essayer de sauver l’honneur et y sont parvenus, mais la photographie, le révélateur du match, c’est le 26-0, pas le 26-14, estime le membre de la Dream Team RMC Sport. Une première période où tu joues contre le vent avec des Irlandais qui passent 52% du temps à te matraquer, sans tenter les pénalités et à prendre les penaltouches. On défend bien, avec du courage mais à un moment, on finit par sauter. Pas physiquement, parce que ce n’est pas un rugby à haute intensité mais adapté aux conditions de jeu, mais il y a une maîtrise des Irlandais et une incapacité de notre part à récupérer des ballons et à sortir qui fait qu’on concède trois essais.”
“Une grosse solidarité mais c’est tout”
L’attitude y était… pas le reste. “Objectivement, les joueurs ont fait preuve d’une grosse solidarité mais c’est tout. Les mêlées, le partage des ballons, on n’en parle même pas. En deuxième mi-temps, quand on se dit qu’on va peut-être avoir l’apport du vent, on se rend compte que les Irlandais, quand il faut breaker, ils le font, insiste Thomas Lombard. Il y a le fruit d’un travail préparatoire de maîtrise, de percussion. On voit ce qu’ils font, ils te maintiennent dans ta moitié de terrain, utilisent beaucoup le pied et de temps en temps, mettent des salves. Et à la fin, ça fait quatre essais.”
JOE SMITH j’ai beaucoup de respect pour ce qu’il fait avec son équipe. Mais avec l’arrogance qu’il développe depuis quelques temps il va pouvoir entraîner l’Angleterre. Il peut ensencer ses joueurs autant qu’il le souhaite mais mettre plus bas que terre son adversaire du jour, c’est petit. Moi j’étais au stade cet après-midi et je vois que quand il fait sortir ses cadres tels que Sexton et autres son équipe n’est plus du tout la même. Il bénéficie d’une génération exceptionnelle qui applique à merveille son jeu réducteur basé sur la puissance el une maîtrise chirurgicale de la zone de truck. Le tout associé à deux joueurs exceptionnellement doués dans le jeu d’occupation que sont Sexton et Murray. Maintenant ce qu’ ils réussissent à faire demeure exeptionnel et un grand bravo à eux