Le quotidien L’équipe a révélé cette semaine que le sélectionneur du XV de France, Jacques Brunel ainsi que le vice-président de la Fédération Française de Rugby, Serge Simon ont tenté de retirer le capitanat de l’équipe de France à Guilhem Guirado.
Interrogé ce vendredi après-midi en conférence de presse à Rome, le talonneur Guilhem Guirado a fait un point sur cette affaire.
Il explique dans un premier temps que les choses ne se sont pas passées comme décrites dans le journal sportif. Extrait:
“Avant tout, je veux préciser en préambule ce qui s’est passé après l’Angleterre. Il y a eu une grosse remise en question au sein du staff, des joueurs, des relations entre tous. Tous les problèmes ont été posés sur la table et donc, forcément, le rôle du capitaine. Jacques m’a demandé si je me sentais prêt à continuer par rapport à a charge que cela représente. J’ai dit oui et il m’a renouvelé sa confiance. Je reste capitaine. C’est éclairci. Et, surtout, ça s’est passé il y a plus d’un mois. C’est du passé. Je suis plus concerné par le match contre l’Irlande où on a eu si peu à se mettre sous la dent lors d’une première mi-temps compliquée. Et le plus important, maintenant, c’est le prochain match.”
Il précise que Jacques Brunel lui a seulement demandé s’il était apte à poursuivre sa mission en tant que capitaine. Extrait:
“Ça ne s’est pas passé comme il a été raconté. Jacques m’a posé la question par rapport à moi, savoir si j’étais toujours prêt à continuer. Je lui ai répondu que oui mais qu’il y avait beaucoup de choses à améliorer sur la façon de travailler. On a eu des réunions avec les huit joueur et chacun a donné son point de vue sur les choses à améliorer.”
Pour conclure, Guilhem Guirado a évoqué le vice-président de la FFR, Serge Simon. Extrait:
“C’est le manager de toutes les équipes de France. Par moments, il est présent mais, honnêtement, nous on le voit très, très peu. Il fait surtout le lien entre le sélectionneur et le président. Mais il n’est pas très présent car il s’occupe de toutes les équipes de France. On ne s’aperçoit pas quand il est là ou pas là…”