Lors d’un entretien accordé au quotidien Le Parisien, le trois-quarts centre international Français Gaël Fickou a fait un débriefing du Tournoi des Six-Nations.
Dans les extraits retenus ci-dessous, il évoque la forte pression médiatique autour des Bleus. Extrait:
“Ce qui a été dur à vivre, c’est forcément la frustration sur le terrain, mais aussi en dehors avec beaucoup de choses qui ont été dites qui n’étaient pas forcément fondées. Après, comme je le dis souvent, ça fait partie du jeu. Il faut vivre avec. C’est vrai que, là, la pression s’est accentuée par rapport aux joueurs, au staff… Mais je pense que, parfois, il faut savoir évacuer tout ça et ne penser qu’au rugby. Et, malheureusement, on n’a pas su trouver les moyens d’y parvenir. On était franchement désordonnés, perdus.”
Il avoue que les critiquent touchent toujours. Mais il connaît la solution pour faire taire les critiques: renouer avec la victoire. Extrait:
“C’est une situation pesante, on ne va pas se mentir. On a beau dire, mais les critiques ça touche, ça heurte. Mais c’est le jeu. Quand on vient en équipe de France, il faut tout prendre. On sait les avantages, les inconvénients. Commençons par regagner des matchs et les gens parleront mieux de nous. On ne voit pas trop le bout, mais je suis sûr qu’on a de beaux jours devant nous.”
Pour conclure, Gaël Fickou tient des propos élogieux au sujet de Guilhem Guirado. Extrait:
“Je l’ai toujours dit : pour moi, Guilhem est un exemple dans tout ce qu’il est. C’est quelqu’un d’exceptionnel à mes yeux. Bien sûr qu’on ne l’a pas lâché, c’est un truc à retenir. Il y a aussi le match en Irlande (26-14). La première période, ça a été le néant pour nous. Ça a été très très très dur. On aurait pu en prendre 50 comme contre l’Angleterre, mais on n’a pas craqué.”