Invité exceptionnel du Super Moscato Show ce vendredi sur RMC, le président de la FFR Bernard Laporte s’est expliqué sur les résultats du référendum concernant le successeur de Jacques Brunel au poste de sélectionneur du XV de France. Le patron du rugby tricolore, qui devra choisir un entraîneur français, avait fait du Néo-Zélandais Joe Schmidt sa priorité.
Un entraîneur étranger ne succédera pas à Jacques Brunel au poste de sélectionneur du XV de France. Après avoir demandé l’avis des clubs français lors d’un référendum, le président de la FFR doit se plier à la majorité. Pour 59% des clubs, le prochain coach des Bleus devra être français. Tant pis pour les pistes étrangères activées par Bernard Laporte, notamment celle menant au Néo-Zélandais Warren Galtland, actuellement en poste et en pleine réussite avec le pays de Galles.
“Joe Schmidt parce qu’il parle français”
“J’ai vu que beaucoup de gens parlaient à ma place, a commenté le patron de la Fédération française de rugby vendredi sur le plateau du Super Moscato Show sur RMC. Mon choix numéro un, ce n’était pas Warren Gatland, c’était Joe Schmidt (le sélectionneur de l’Irlande, ndlr) parce qu’il parle français comme vous et moi. Il a entraîné Clermont. J’ai vu les cinq (entraîneurs étrangers) mais je ne me suis engagé avec aucun. Sur les cinq, il y en a deux qui m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas. Je suis entré en discussions mais je leur disais: “On va faire un référendum. Vous êtes une possibilité, est-ce que ça vous intéresse ?” Il y en a que j’ai revu une deuxième fois.”
Laporte veut aller vite
Bernard Laporte a également indiqué qu’il ne souhaitait pas faire traîner ce dossier, alors que la Coupe du monde au Japon s’achèvera le 2 novembre prochain. “Il faut aller le plus vite possible, j’ai aussi des entraîneurs français au téléphone.” Le président de la FFR espère une prise de fonction le 1er janvier 2020. Il compte annoncer le nom de l’heureux élu “dans le mois“, soit avant mi-mai, selon ce qu’il a confié à RMC Sport.