Le troisième ligne international Néo-Zélandais, Jerome Kaino s’est longuement confié via RMC Sport à l’approche de la demi-finale de Coupe d’Europe contre le Leinster, programmée dimanche après-midi à Dublin.
Lors de cet entretien, le All-Black a expliqué ne regretter en rien son choix d’avoir rejoint la France et plus particulièrement Toulouse. Extrait:
“Pour moi c’est de passer beaucoup de temps en famille, apprécier la cuisine française, passer pas mal de temps dehors à profiter de ce que peut nous offrir cette vie. L’architecture, les plages… la vie à la française est plutôt tranquille. Et j’ai découvert votre cuisine. C’est assez dingue. J’aime la saucisse de Toulouse, les baguettes… je peux manger plein de baguettes! Les chocolatines, le foie gras, il y a plein de choses que j’aime dans la cuisine française. Mais je dois faire attention à ne pas trop manger (rires)! Non mais c’est dingue d’être là, de profiter de la vie à la française et en bonus de manger comme vous. C’est encore mieux que ce que j’avais imaginé. C’est très appréciable. Beaucoup de monde m’avait dit qu’une saison en France, c’était long, avec pas mal de travail. Mais je dois dire que je ne le ressens pas comme ça, loin de là. Et le club a été précieux, il m’a laissé du temps, avec ma famille pour m’adapter.”
Il précise d’ailleurs adorer l’architecture Française. Extrait:
“Quand je suis Place du Capitole et que je regarde autour de moi, c’est exactement l’image que je me faisais de la France. Avec les cafés, les restaurants… j’aime. Et tout est différent par rapport à la Nouvelle-Zélande, tous les bâtiments, les rues, les fenêtres. L’architecture n’est pas si vieille chez nous. Ici je regarde beaucoup les monuments, les bâtiments. Dès qu’on a un moment avec ma femme, on prend les enfants pour faire un petit tour, pour trouver des endroits dans le centre-ville de Toulouse et prendre des photos. J’en profite souvent pour regarder les nombreuses églises, leur architecture. Je n’en ai pas encore visité mais j’en fais souvent le tour. La religion a une grande importance dans ma vie et celle de ma famille. Après, je ne pense pas que l’on soit si différents entre Français et Néo-Zélandais. Les deux sont passionnés par le sport et le rugby en particulier. Sinon il y a aussi la conduite. J’arrive à le faire à Toulouse, avec le GPS bien sûr… mais une fois j’ai conduit à Paris, c’était très difficile (rires).”
Pour conclure, Jerome Kaino a expliqué se sentir vraiment très bien à Toulouse. Extrait:
“Je suis vraiment serein dans ce grand club. Je ne m’attendais pas vraiment à avoir ce rôle de leader et de capitaine, mais j’apprécie de vivre dans cette ville et de jouer pour ce club. La première chose à laquelle j’ai pensée en arrivant au Stade Toulousain, en me baladant à Ernest Wallon, c’est l’histoire que ce club a. Dans les coulisses, les vestiaires, il y a des photos des légendes qui ont porté ce maillot lors des glorieuses années où les Toulousains gagnaient la Coupe d’Europe et le Top 14. Vous pouvez ressentir cette histoire quand vous marchez à travers le stade et le club. Pour moi, c’est très important, pour faire partie de ce club, de connaitre son passé mais aussi son présent. J’aime apprendre à connaître les équipes et les joueurs. C’est génial.”